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CAMOMILLE ROMAINE

CAMOMILLE ROMAINE

Anthemis nobilis L.

syn. Chamaemelum nobile (L.) All.

Article révisé en Août 2019

une touffe de Camomille romaine
sur le Causse Méjean
48, Lozère

Noms vernaculaires :

Camomille noble, Camomille romaine, Camomille odorante

BOTANIQUE :

Famille des Astéracées (Composées)

Plante vivace d’environ 20 cm à 30 cm de haut, dont les tiges sont rampantes avant de se redresser et de se ramifier à la partie supérieure de la plante ; à feuilles très divisées (pennatiséquées) 2 à 3 fois pennées et velues ; fleurs en capitule de 2-2,5 cm de diamètre, faites d’un réceptacle central plein, hémisphérique, de fleurs tubulaires jaunes, autour duquel rayonnent des fleurs blanches ou ligules. (Note : les variétés cultivées dites « doubles » ne sont composées que de ligules blanches).
Le fruit est une cypsèle (graine indéhiscente) glabre.
La plante est odorante, aromatique.

Note : il convient de la différentier d’autres « Camomilles » comme :
 La CAMOMILLE des CHAMPS (Anthemis arvensis) qui est annuelle, très commune dans les champs après les moissons, presqu’inodore, et qui a peu de vertus médicinales. Elle a toutefois été utilisée comme fébrifuge, vulnéraire, et vermifuge, malgré une amertume prononcée qui décourage tout amateur de tisane.
 La CAMOMILLE INODORE appelée aussi MATRICAIRE INODORE ou PERFOREE (Tripleurospermum inodorum ou perforatum) a une taille plus levée (70-80 cm), des feuilles pennatisséquées découpées en fines lanières (ce qui la différentie de la Grande Camomille « Parthenium » dont les lobes de feuilles sont plus larges). Elle est dépourvue de propriétés médicinales.
 La CAMOMILLE PUANTE (Anthemis cotula) a une odeur fétide, repoussante. Elle a bien les mêmes propriétés médicinales que les autres Camomilles aromatiques, mais son « odeur d’urine de chien » explique qu’elle ait été peu utilisée par voie interne ! Les apiculteurs l’emploient pour repousser les abeilles ; on peut l’utiliser comme insectifuge.

HABITAT

Cette variété de Camomille est « sub-atlantique » c’est-à-dire qu’elle pousse dans les contrées proches de l’Océan atlantique du Maroc à l’Allemagne en passant par l’Espagne, la France, et la Grande Bretagne. En France, elle se plait dans les régions maritimes de l’Ouest, en Bretagne et surtout en Anjou dont elle apprécie la « douceur du climat angevin », aimant les terrains sablonneux, les arènes granitiques. Elle est rare en Bourgogne.
Contrairement à son nom, ce n’est pas une plante méditerranéenne, ni particulièrement italienne.
La plante est bio-indicatrice de sols sableux filtrants acides, ayant un faible pouvoir de rétention d’eau.

USAGE MEDICINAL

1) Histoire et usages traditionnels

L’Antiquité gréco-romaine n’a pas pu connaître la « Camomille noble » qui ne poussait pas dans les régions méditerranéennes à cette époque. Parmi les trois « Camomilles » citées par DIOSCORIDE, une seule correspond à la Camomille Matricaire ; parmi les 2 autres : une « Heranthemon » aux fleurs radiées pourpres servait à chasser la gravelle ; et une « Leucanthemon (ou Chrysanthemon) était sans doute une marguerite connue pour faire uriner.

Nous sommes peu informés des usages populaires qu’a pu avoir la Camomille dite « noble » dans les régions atlantiques. Elle a été cultivée dans les jardins et utilisée en tisane comme antispasmodique.

Toujours est-il que la plante a été propagée, et qu’elle apparait à la Renaissance en Italie. MATTHIOLI, médecin de Sienne, en décrivant les Camomilles, et la Matricaire (dont le nom à l’époque était celui de la Parthénium, la Grande Camomille), ne la nomme pas.

Et ce n’est qu’en 1588 que Joachim CAMERARIUS « le Jeune », botaniste ayant été étudiant à Bologne, et ayant fait connaissance avec la plante dans la campagne italienne, une fois rentré à Nuremberg en Allemagne, la nomma « Camomille romaine » dans son « Hortus medicus et philosophicus ».

Cultivée comme plante médicinale dans les Îles Britanniques, on se servait des fleurs séchées réduites en poudre ; « C’était encore le fébrifuge des Irlandais et des Ecossais du temps de TOURNEFORT » (d’après MERAT). Joseph PITTON de TOURNEFORT , né à Aix-en-Provence, fut un éminent botaniste à Paris à la fin du XVII° siècle. Divers médecins comme HOFFMANN et CULLEN la prescrivaient aussi dans les fièvres intermittentes en remplacement du Quinquina.

Au XIX° siècle, MERAT énumère ses emplois : « La Camomille est très employée contre la colique venteuse ; c’est un remède populaire dans ce cas, efficace seulement lorsqu’elle est sans irritation inflammatoire » (traduisons : seulement dans la colite, hormis les cas de douleurs abdominales dues à infection appendiculaire, vésiculaire...).
« La Camomille est également un antispasmodique chaud, fort employé, un stomachique précieux, dont on fait usage dans les dyspepsies, dans le trouble des digestions, la constipation par faiblesse intestinale. GILIBERT l’appelle la consolation des hypochondriaques et des hystériques. Elle provoque l’écoulement des menstrues lorsque leur retard est dû à l’inaction de l’utérus ; enfin, c’est un des toniques indigènes les plus estimés et les plus employés ».
« On extrait, en Flandres, une huile grasse des graines de la Camomille.
A la distillation, elle rend une huile essentielle, d’un bleu saphir...Elle est usitée par gouttes dans les potions, et partage toutes les propriétés de cette plante » (Il en prescrivait une goutte matin et soir).

La Camomille romaine a fait la preuve de propriétés anti-infectieuses qui furent mises à profit par Charles OZANAM, Chirurgien à Lyon et défenseur de l’homéopathie. Confronté à des surinfections chirurgicales sévères, il prescrivit à ses patients des infusions concentrées (5 à 10 g et parfois jusqu’à 30 g/litre) associées à des compresses locales imbibées de la même infusion. Il écrivait dans un mémoire à l’Académie des Sciences en 1857 : « La Camomille à haute dose trouvera son indication dans la diathèse purulente des amputés, dans la fièvre puerpérale, dans les érysipèles phlegmoneux, partout enfin où l’on désire s’opposer à des suppurations trop abondantes ou trop prolongées ».

CAZIN à la fin du XIX° siècle, l’a beaucoup utilisée avec succès dans les fièvres périodiques printanières et automnales, y compris pendant 20 ans dans les fièvres paludéennes qui ravageaient les populations du marais du Calaisis. Il réussissait aussi bien que le QUINQUINA, et parfois aussi sur certaines fièvres où ce dernier avait échoué. Il l’employa même dans les fièvres typhoïdes. Avec l’expérience, il se rendit compte qu’une action sure pouvait être obtenue en associant des plantes fébrifuges ; il associait à la CAMOMILLE NOBLE : l’Ecorce de SAULE, la PETITE CENTAUREE (ERYTHREE), la BENOÎTE, le TREFLE d’EAU, le MARRUBE BLANC, la QUINTE-FEUILLE, la (CENTAUREE) CHAUSSE-TRAPE...

Au début du XX° siècle, LECLERC dit avoir toujours prescrit à ses malades « soit la camomille romaine, soit la matricaire, sans noter de différences marquées entre ces deux simples ». Il les prescrivait surtout pour traiter des migraines et des névralgies faciales rebelles à des doses de 2 g. de poudre par prise. Il classait la Camomille noble dans les antispasmodiques, confirmait son action emménagogue « pour régulariser le retour du flux cataménial et en régler la quantité », et la recommandait encore, malgré son acrimonie, en tisane comme tonique amer avant les repas, notamment chez les tuberculeux pour hâter la reprise d’appétit.

2) Composition & Pharmacologie

Les parties aériennes de la plante renferment :
 des lactones sesquiterpéniques dont la principale est la Nobiline (0,6%).

 et des Flavonoïdes dont la principale est l’Apigénine qui est anti-inflammatoire, antivirale, anticancéreuse, et anxiolytique (benzodiazépine-like)...
mais aussi du chamaeloside, de l’anthémoside, de l’apiine, de la lutéoline...aux propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires.

 des catéchines (flavanols) qui sont également anti-oxydants

 des coumarines : scopoline, umbelliférone, scopoletine

 des vitamines : tocophérol (Vitamine E) et caroténoïde (Provitamine A)

 des acides-phénols : acides caféique, ferulique, anthémique, transcaféique...

 des acides organiques : oxalique, quinique, malique, citrique, et fumarique

L’Huile essentielle, précieuse car en petite quantité (0,4 à 1,75%), est d’une couleur bleutée, qui vire au vert avec le temps, puis au brun.
Plus de 140 composants ont été identifiés à ce jour.
 sa couleur bleue est due au Chamazulène, en plus faible quantité chez la Camomille noble que chez la Petite camomille. Cette Chamazulène (qui est un hydrocarbure terpénique) a une action anti-inflammatoire, anti-oxydante, et anti-allergique puissante.
 elle contient aussi de la Nobiline (cf supra).
 ainsi que d’autres sesquiterpènes : selinène, humulène, cubène, caryophyllène, farnésène, cadinène, bisabolane...
 des esters d’acide angélique (ou Angélates) et d’acide tiglique (ou Tiglates)
 du Bisabolol qui est un antispasmodique de la musculature lisse intestinale 4 fois plus puissant que la Papavérine. L’alpha-bisabolol est aussi un anti-inflammatoire, antalgique, antibactérien ; des travaux récents ont montré qu’il réduit l’excitabilité neuronale périphérique.
 des Terpènes : dont :
. des monoterpènes  : alpha-pinène, béta-pinène, camphène (appelé Camphre de Camomille », myrcène, terpène, limonène, cymène qui ont tous des propriétés anti-infectieuses.
. des triterpènes
. et des alcools terpéniques : myrténol, bornéol, estragol, farnesol, nérolidol
 une cétone : la transpinocarvone
 une aldéhyde : myrténal

Les propriétés pharmacologiques démontrées scientifiquement pour la Camomille noble (in vitro, chez l’animal, et dans certaines études cliniques chez l’homme) sont :
 un effet anti-oxydant, par ses flavonoïdes et ses phénols (entrainant une protection contre les processus oxydatifs des épithéliums, des parenchymes, du système nerveux...)
 un effet anti-inflammatoire puissant dû en grande partie à l’Apigénine et à certains flavonoïdes (sur les tuméfactions, inflammations viscérales, au cours des maladies infectieuses, sur les plaies...)
 un effet antispasmodique sur la musculature lisse intestinale et utérine dû principalement au Bisabolol
 un effet anti-allergique (du à l’Azulène)
 un effet calmant : à la fois analgésique et sédatif doux, par diminution de l’excitabilité nerveuse ; et à la fois anxiolytique (dû à l’Apigénine qui se comporte comme un ligand et se fixe sur les récepteurs cérébraux aux benzodiazépines sans en avoir les effets secondaires) et hypnotique léger (raccourcissant le temps d’endormissement)
 des propriétés antibactériennes principalement de l’Huile essentielle, imputées à une synergie anti-infectieuse du Bisabolol, du Chamazulène, des Flavonoïdes et des terpènes ; plus nette sur les bactéries Gram + (Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis, Bacillus anthracis) que sur les Entérobactéries Gram – (E. Coli, Proteus vulgaris, Klebsiella pneumoniae, Salmonella sp.)
 et antimycosique sur les Trichophytons et le Candida albicans
 des propriétés cytostatiques (dues à la Nobiline) et anticancéreuses (dues à l’Apigénine)
 un effet hypoglycémiant (chez le rat) indépendant de la libération d’insuline, dû à un glucoside : le chamaemeloside

3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES de la CAMOMILLE NOBLE

Il est difficile de différencier les indications cliniques entre la Camomille noble et sa « concurrente » la Camomille Matricaire. La première est mieux connue dans les Iles Britanniques et les pays d’Europe de l’Ouest pour ses vertus calmantes et par la coutume d’en faire boire le soir aux enfants nerveux, insomniaques ; tandis que l’autre, la Matricaire a tiré son nom dans les les pays méditerranéens d’un emploi focalisé sur la gynécologie. Et si c’est avec la souche « Chamomilla matricaria » que les homéopathes ont fait connaître l’intérêt des camomilles aromatiques sur l’intolérance à la douleur et l’irritabilité, il n’empêche que la Camomille noble a aussi fait ses preuves dans les infections, les inflammations, et les coliques spasmodiques.

=> Elle a été largement utilisée dans nos campagnes en médecine populaire pour ses propriétés sédatives et antinévralgiques : la Camomille noble est un calmant doux du système nerveux en cas de nervosité, d’irritabilité, de tendance à l’agitation. On peut en consommer sans restriction comme anxiolytique léger (en évitant de recourir aux anxiolytiques chimiques comme les benzodiapénines qui développent rapidement une accoutumance). L’usage la fait volontiers administrer le soir comme « hypnotique doux », sous forme de tisane pour favoriser l’endormissement, dans les troubles du sommeil.
Une anecdote intéressante survenue au décours d’expérimentation chez l’homme : en 1973, GOULD et al. expérimentèrent la camomille (deux sachets dans une tasse d’eau chaude), 30 minutes avant un cathétérisme effectué chez des patients atteints de divers types de cardiopathies ; la plante n’eut aucune incidence sur les paramètres cardiaques des patients...mais 10 des 12 patients tombèrent dans un profond sommeil ! ce qui fit suggérer à l’équipe médicale que la camomille avait bien une propriété hypnotique !
D’autres études ayant démontré son activité anxiolytique, modérée mais incontestable, on pourrait suggérer son emploi comme prémédication à certains examens invasifs.

=> Elle a les mêmes indications que la Matricaire sur le système digestif : tonique amer (stimulant l’appétit), stomachique (soulage les brûlures d’estomac dans les gastrites), prévient les ulcères d’estomac, améliore la digestion dans la dyspepsie et les flatulences ; c’est un bon antispasmodique intestinal dans la colopathie spasmodique.

=> Ses indications pelviennes (emménagogue, dysménorrhée) sont moins nettes que pour la Matricaire.

=> Analgésique, elle calme les céphalées et diverses névralgies (névralgie faciale, intercostale, cervico-brachiale, sciatique...)

=> Anti-inflammatoire : elle a été utilisée pour des rhumatismes, les contractures musculaires, en gargarismes dans les aphtes et les pharyngites, dans la conjonctivite.

=> Anti-infectieuse et fébrifuge : elle est très indiquée dans les états fébriles, la grippe, les viroses surtout « après avoir pris froid ».
Elle peut être prise en traitement d’appoint (avec l’antibiothérapie appropriée) dans les suppurations localisées (plaie purulente, abcès ou fistule post-chirurgicale, staphylococcie cutanée...)

=> Antiprurigineuse, elle soulage les prurits eczémateux.

Les effets secondaires sont réduits à des possibilités d’allergie (rhino-conjonctivite allergique ; exceptionnels chocs anaphylactiques par voie interne) et à des nausées-vomissements à fortes doses.

USAGE CULINAIRE

La Camomille noble est bien plus amère que la Matricaire, elle a donc des propriétés apéritives. Elle entre dans la composition de Vermouths (associée à de l’absinthe, achillée, génépi, gentiane, clous de girofle, hysope, écorces de quinquina…)

AUTRE USAGE 

L’Huile Essentielle de Camomille romaine (HE) est utilisée en cosmétologie dans des crèmes pour peaux sensibles.

RECOLTE

Les capitules (sans la tige) se récoltent pendant tout l’été, dans des lieux non-pollués (attention : la plupart des champs de céréales sont traités aux pesticides) ; à faire sécher, et conserver dans des bocaux à l’abri de la lumière, ou en sachets.
L’immense quantité de Camomille noble dite « romaine » est cultivée en Anjou, en Espagne, ou dans les pays de l’Est...

EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE

 en INFUSION : 2 cuillères-à-café de fleurs séchées par tasse (ne pas faire bouillir, verser l’eau bouillante sur les fleurs, laisser infuser pendant 10 à 15 minutes dans une tisanière ou une théière avec un couvercle, afin de ne pas perdre les essences volatiles) ;
prendre 3 à 4 tasses/jour dans les indications digestives, infectieuses, algiques, nerveuses... Une tasse avant les repas pour stimuler l’appétit en cas d’inapétence. Une bonne tisane vespérale est recommandée pour calmer les nerfs (associée au COQUELICOT au LOTIER CORNICULE ou à l’ESCHOLTZIA CALIFORNICA).
(Ne soyez pas surpris : l’odeur de cette tisane « noble » est plutôt désagréable !)

 en TEINTURE MERE de CAMOMILLE ROMAINE (ANTHEMIS NOBILIS TM) d’emploi très pratique : 20 à 30 gouttes x 2 à 3 fois par jour pour les mêmes indications que pour l’infusion par cures de 1, 2, ou 3 semaines

 en HUILE ESSENTIELLE de CAMOMILLE ROMAINE : 1 à 2 gouttes (à délayer dans une huile végétale, un yaourt ou du fromage blanc) matin et soir, voire 3 fois par jour, dans les mêmes indications digestives, algiques, nerveuses, pelviennes, infectieuses, fébriles...

 en bains de bouche d’une DECOCTION pour soulager les aphtes buccales

 en COLLYRE dans les conjonctivites (même emploi que le BLEUET).

 en application externe (1 cuillère-à-soupe dans 1 litre d’eau bouillie) pour soulager les muqueuses enflammées, dans des dermatoses, et pour atténuer les taches de rousseur.

 HUILE de Camomille pour massage : préparer 50 g de fleurs dans 1/2 litre d’Huile d’olive à laisser macérer au bain-marie pendant 2 ou 3 heures ; ou sur le champ 5 à 10 gouttes d’Huile Essentielle dans 100 ml d’Huile d’olive ; en massage dans les entorses, contractures, meurtrissures, et rhumatismes.

CONTRINDICATIONS :
 pendant la grossesse (sauf en fin de grossesse, à l’approche de l’accouchement)
 De rares personnes sont allergiques aux Camomilles ; il faudra les éviter chez les sujets allergiques connus aux astéracées (par ex. au CALENDULA)

PHARMACOPEE FRANÇAISE 

Liste A (ansm Janvier 2019)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1) Bibliographie générale :

H. LECLERC « Précis de Phytothérapie » p. 210-212

Paul-Victor FOURNIER « Dictionnaire des Plantes médicinales et vénéneuses de France » 1947, ré-éd. 2010 p. 202-206

L. BEZANGER-BEAUQUESNE, M. PINKAS, M. TORCK, F. TROTIN « Plantes médicinales des régions tempérées » 2° éd. 1990, p. 332-333

Pierre LIEUTAGHI « Le livre des bonnes herbes » p. 140-143

Pr J-P CHAUMONT-Dr J-M MOREL « Se soigner avec les plantes de Bourgogne » p. 56-57

Gérard DUCERF « L’encyclopédie des Plantes bio-indicatrices » Vol 1, p.129

Ronald Ross WATSON « Complementary and Alternative Therapies and the Aging Population : An Evidence-Based Approach » 2009, p.136-158

Frantisek STARY « Plantes médicinales » p. 72-73

Clotilde BOISVERT « Plantes et remèdes naturels » p. 147

2) Ouvrages anciens :

Pierandrea MATHIOLI « Les Commentaires de M. Pierre André MATTHIOLE médecin senois sur les six livres de Pedace Dioscoride Anazarbéen, de la matière médicinale », Lyon, 1572, p. 502-504

François-Victor MERAT, Adrien-Jacques DE LENS « Dictionnaire universel de matière médicale et de thérapeutique générale » Paris, 1829, Tome 1, p. 314-315

Charles OZANAM « Efficacité de la camomille romaine contre les suppurations graves » Académie des Sciences, Paris, Séance du 29 Décembre 1857

François Joseph CAZIN « Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes », 1868, p. 239-243

Finley ELLINGWOOD « The American Materia Medica, Therapeutics and Pharmacology » 1919

3) Articles scientifiques :

(articles classés par ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents) :

GOULD L, REDDY CV, GOMPRECHT RF. « Cardiac effects of chamomilla tea » J Clinical Pharmacology § New Drugs 1973 Nov ; 13(11) : 475-79 (Misericordia Fordham Hospital, New York, USA)

CARNAT A, CARNAT AP, FRAISSE D, RICOUX L, LAMAISON JL « The aromatic and polyphenolic composition of Roman camomile tea » Fitoterapia 2004, 75 (1) : 32-38 (Laboratoire de Pharmacognosie et Phytothérapie, Faculté de Pharmacie, Clermont-Ferrand, France)

ALVES ADE M, GONCALVES JC, CRUZ JS, ARAUJO DA « Evaluation of the sesquiterpene (-) alpha-bisobolol as a novel peripheral nervous blocker » Neurosci. Lett. 2010 Mar ; 472(1) :11-15 (Paraiba University, Brazil)

SRIVASTATA JK, SHANKAR E, GUPTA S. « Chamomile : A herbal medicine of the past with bright future » Mol. Med. Report 2010 Nov ; 3(6) : 895-901 (Cleveland University, Ohio, USA)

EUROPEAN MEDICINES AGENCY « Assessment report on Chamaemelum nobile (L.) All., flos » 27 January 2011 ; EMA/HMPC/560906/2010

MOUMITA DAS « Chamomile : Medicinal, Biochemical, and Agricultural Aspects » CRC Press, 2015

AL-SNAFI AE « Medical importance of Anthemis nobilis (Chamaemelum nobile) – A Review » Asian J. of Pharmaceutical Science & Technology 2016 : Vol 6 (2) : 89-95 (Thi quar University, Iraq)

WEBOGRAPHIE

www.fr.wikipedia.org
www.wikiphyto.org
www.henriettes-herb.com (site de Henriette KRESS, herbalist à Helsinski, Finland)
www.doctissimo.fr
www.puressentiel.com
www.passeportsante.net (Huile essentielle de camomille romaine)
www.compagnie-des-sens.fr (Huile essentielle de camomille romaine)

Par Dr Dom COQUERET

Publié le mardi 1er août 2017

Mis à jour le samedi 31 août 2019