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CHICOREE

CHICOREE

Cichorium intybus L.

Article révisé en Août 2019

Chicorées au Val Suzon
VINCELLES (Yonne, 89)

Noms vernaculaires :

Chicorée sauvage, Chicorée-à-café, Escourbette, Ecoubette bleue, Barbe de capucin, Yeux-de-chat
Cichorium vient du grec ancien, et signifie « aux champs », le lieu où on trouve la plante.
Intybus était le nom grec de la Chicorée, dont l’étymologie signifie « coupé » allusion au découpage de ses feuilles ; et par la suite le nom latinisé en « in-tubus » prenait la signification d’une plante à la tige creuse.

BOTANIQUE 

Famille des Astéracées (Composées)

Plante vivace de 80cm à 1m ; avec une racine pivotante fusiforme très longue ; les tiges sont raides, ramifiées, divariquées (changeant brusquement de direction) et creuses, où coule un suc laiteux très amer ; les feuilles basales, formant une rosette, sont lancéolées et dentées (ressemblent à celles du pissenlit), et recouvertes de poils rudes ; les fleurs sont des capitules de 3-4 cm, d’un beau bleu-ciel « azuré », dont les pétales, qui sont en fait des ligules, ont leur terminaison dentée (comme une petite scie à 5 dents) ; la corolle s’ouvre à la lumière et se referme le soir pour la nuit ; les fruits sont des akènes surmontés de courtes soies.

HABITAT

La chicorée sauvage est répandue en Europe, en Afrique du Nord, et en Asie ; elle a été acclimatée en Amérique du Nord, en Australie et au Brésil. Son biotope primaire est le sable et le limon des berges des rivières, les vallées inondables. Elle croît au bord des chemins, sur les friches calcaires, dans les terrains vagues, les lieux incultes plutôt secs. Elle est bio-indicatrice de sols limoneux compactés.

USAGE MEDICINAL 

1) Historique et usages traditionnels 

La chicorée sauvage est une plante médicinale ancienne, dont l’emploi en Egypte pharaonique est attestée dans le papyrus d’Ebers daté de 1580 av. J-C.

DIOSCORIDE, médecin grec du 1° siècle de notre ère, dit qu’ « elle fortifie l’estomac », tandis qu’un peu plus tard au 2° siècle, GALIEN à Rome l’appelait « l’amie du foie ». Puis, la médecine populaire l’a recommandée pendant des siècles pour « drainer le foie » et pour ses propriétés dépuratives, comme le Pissenlit. Au printemps, les gens à la campagne avaient l’habitude de se dépurer avec ces 2 plantes après l’alimentation hivernale plus grasse à base de salaisons et de charcuteries.
La Chicorée faisait partie des plantes communes utilisées en cas de « jaunisse » (hépatite). Elle a été employée aussi comme fébrifuge.

MATTHIOLI, médecin italien du XVI° siècle, dit des endives et des chicorées qu’elles sont « très singulières aux intempératures chaudes du foye. Car outre ce qu’elles le rafraichissent modérément, elles le fortifient à raison de leur astriction et nettoyent les bouts des veines du creux du foye »

Au XIX° siècle, MERAT nous apprend de l’usage de la Chicorée que « Cette plante jouit d’une grande réputation comme stomachique, dépurative... » « Elle fait la base de la plupart des tisanes amères que l’on donne dans la dyspepsie, les langueurs d’estomac, les maladies de peau ».
« Dans la petite Russie, on donne la racine de la chicorée, séchée, en décoction rapprochée, pour prévenir la rage. » « En Egypte, on emploie les graines de la chicorée contre les maladies inflammatoires ; elles forment une des quatre semences froides  ».
« Un des emplois les plus considérables qu’on fasse de la chicorée, est de préparer avec sa racine torréfiée un succédané du café », méthode usitée en Flandres et en Hollande depuis la guerre continentale (le blocus napoléonien).

CAZIN, médecin du Nord à la fin du XIX° siècle, la connaissait bien !
« La racine et les feuilles de chicorée sont toniques, apéritives, laxatives, fébrifuges. On les emploie fréquemment dans l’atonie des voies digestives, l’ictère, les engorgements viscéraux, les fièvres intermittentes vernales, dans le déclin des fièvres muqueuses, contre quelques affections cutanées chroniques. »
Il cite ROQUES : « Il fut un temps où on le donnait à pleines mains pour résoudre l’engorgement des viscères, pour dissiper la jaunisse, pour ranimer la fonction du foie. »
Il dit aussi que la tisane de chicorée est un dépuratif qui, comme le pissenlit, peut amener de façon douce à la résolution de « maladies de peau, telles que les dartres, les éruptions pustuleuses, les rougeurs... ».

Fleurs de Chicorée

La Chicorée, qui est partout consommée comme alimentaire, est élevée au rang de plante médicinale dans bien des Médecines traditionnelles :
En Médecine traditionnelle indienne, la Chicorée a été utilisée pour traiter la fièvre, la diarrhée, le gonflement de la rate, la jaunisse, l’hépatomégalie, la goutte et les rhumatismes. En Médecine Ayurvédique, les graines de Chicorée entrent dans des compositions pour le foie, comme celle appelée « Jigrine ».
La Médecine chinoise l’indique comme tonique pour le foie et le système digestif.
La Médecine traditionnelle persane s’en servait pour purifier le sang et dans les affections du foie. En Iran, une Eau distillée de Chicorée appelée Aragh-e-Kasni a les mêmes usages.
En Afghanistan, il existait une utilisation traditionnelle de la plante pour traiter les accès de paludisme.

2) Composition & Pharmacologie 

La Chicorée contient plus de 100 composants !
 La Chicorée est très riche en Inuline (environ 20% de la plante, mais jusqu’à 40 à 60% de la racine sèche). C’est un polysaccharide, un « sucre » servant de réserve d’énergie à la plante vivace, pour qu’après l’hiver passé, elle reprenne sa croissance au printemps suivant. L’Inuline est un fructane, un polymère de fructose que notre amylase digestive ne sait pas dégradée, elle n’est donc pas absorbée par l’intestin grêle, et se retrouve dans le colon où elle joue le rôle d’un prébiotique, qui favorise la flore intestinale à lactobacilles et à bifidobactéries. N’apportant aucun « sucre » à l’organisme, elle fait baisser la glycémie.

Des études ont montré qu’elle réduit les triglycérides et le « mauvais cholestérol (ou LDL, athérogène), mais seulement chez les patients hypercholestérolémiques, comme cela a été également mis en évidence pour l’ARTICHAUT lui aussi très riche en Inuline.

 La plante contient aussi des « principes amers », dont les analyses pharmacologiques ont montré qu’ils sont des lactones sesquiterpéniques, particulièrement présents chez les Astéracées. Ceux-ci ont des propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires, et détoxifiantes en activant de nombreuses enzymes au niveau hépatique et rénal. Parmi eux : la lactucine et la lactucopicrine (ou Intybine) sont responsables de l’effet cholérétique, mais aussi de propriété antipaluéenne actuellement à l’étude. Il faut noter qu’avec le développement des polyrésistances acquises par l’agent du paludisme, les scientifiques recherchent de nouvelles substances anti-paludéennes. Or, dans cette famille de lactones sesquiterpéniques, plusieurs substances actives contre le paludisme ont été isolées, dont l’artémisinine d’une variété d’armoise chinoise (également une astéracée) utilisée depuis 2000 ans par la médecine chinoise, en macération, pour le traitement du paludisme.

L’intybine (ou Lactucopicrine), qui est présente également chez la Laitue vireuse, est en outre sédative et analgésique du SNC. On vient de lui découvrir encore un effet inhibiteur de l’acétylcholinestérase (un neuromédiateur dont la baisse est impliquée dans la maladie d’Alzheimer).

D’autres glucosides de lactones sesquiterpéniques ont encore été récemment découverts dans la racine : Crépidiaside B, Sonchuside A, Ixerisoside D.(leurs propriétés ne sont pas encore connues).

Parmi les autres substances présentes :
 de la provitamine A, de la vitamine C, des vitamines B, des sels minéraux (potassium, calcium), et des métaux (Cuivre et Manganèse).

 des acides aminés, principalement dans les graines

 des Polyphénols dont l’Acide chicorique constitue le principal ; celui-ci est également présent chez le Pissenlit et l’Echinacée, c’est un anti-oxydant.
Les autres acides organiques sont l’acide quinine, malique, caféïque, caftarique, chlorogénique, shikimique, caféoylquinique...

 des Flavonoïdes : Quercétine, Kaempférol, Delphinidine, Cyanidine, Malvidine, Pélargonidine, Myricétine, Isorhamnétine, Pétunidine... qui sont tous des anti-oxydants.

 des Coumarines  : Esculétine, Umbelliférone, Cichorine, Scopolétine

 dans les fleurs, une Anthocyanine est responsable de la couleur bleue

 des Stérols : Sitostérol, Campestérol, Stigmastérol

 et des composés volatiles  : Octane, n-Nonadecane, pentadecanone, hexadecane...

Les propriétés pharmacologiquement démontrées de l’ensemble de la plante ou de certaines de ses parties sont :
 avant tout hépatoprotectrices : de nombreux travaux de laboratoire ont vérifié la baisse de mortalité sur des modèles de souris ou des rats intoxiqués au CCL4 ou à l’acétaminophène (Paracétamol) de -30% avec des extraits de Chicorée, et de – 40% avec de l’Esculétine, un composé phénolique extrait de la Chicorée. Chez les animaux intoxiqués à doses non-létales, les taux élevés d’enzymes hépatiques (SGOT et SGPT) étaient nettement réduits lorsque des extraits de Chicorée leur étaient administrés. En outre, le Cichotyboside, isolé des graines, s’est avéré posséder le même pouvoir hépatoprotecteur qu’une substance de référence, la Silymarine du CHARDON MARIE.

 expérimentalement chez l’animal, la Chicorée protège de la pancréatite toxique, réduit les taux d’amylasémie et de lipasémie , diminue l’inflammation de la glande.

 toutes les parties de la Chicorée (par leurs flavonoïdes et sesquiterpènes) sont anti-oxydants et anti-inflammatoires en diminuant la prostaglandine PGE-2, et en inhibant l’induction de la cyclo-oxygénase (COX-2) par le TNF-alpha. La principale substance inhibitrice de cette COX-2 (qui est un facteur d’inflammation) est une lactone sesquiterpénique de la racine, le guaioanoside 8-désoxylactucine.

 un effet antalgique comparable à l’Ibuprofène a été démontré de la part de la Lactucine et de la Lactopicrine

 l’extrait de Chicorée est antibactérien sur les Staphylococcus aureus (responsables de pyodermites) et sur la Salmonella typhi (agent de la fièvre typhoïde) ; il a une action antibactérienne particulière sur les bactéries buccales (Streptococcus mutans, Actinomyces naeslundii, Prevotella intermedia) en inhibant leur biofilm d’adhésion aux cellules gingivales. Les acides succinique et quinique, parmi les acides organiques de la plante, auraient le potentiel majeur pour cette action, et pour prévenir la formation de la plaque dentaire.

 la Chicorée a une action antitumorale expérimentale sur la cellule d’Ehrlich ; plusieurs travaux vont dans le sens d’une action sur divers types de cellules cancéreuses (leucémique, de la prostate, du sein, du colon ...)

 elle augmenterait le pool calcique en favorisant une meilleure absorption intestinale du calcium.

Chicorées au lieu-dit "Les Plantes"
LA COUR BARREE, 89 Yonne

 la Chicorée atténue l’hyperglycémie post-prandiale, de façon modérée. L’action antidiabétique de l’Inuline seule a été contestée : effectivement, une baisse glycémique ne résulte que si la ration glucidique a été réduite, partiellement remplacée par de l’Inuline (ce fructane qui ne fournit pas de glucose). Par contre, des extraits de Chicorée ont démontré expérimentalement une baisse significative de la glycémie due à la fois à une augmentation de libération d’insuline pancréatique, à la fois par une meilleure captation du glucose par les cellules musculaires. (AZAY-MILHAU et al 2013).

3) Indications thérapeutiques de la CHICOREE

Les propriétés médicinales, validées par l’usage, en font :
=> un tonique amer : apéritif (relance l’appétit), et « stomachique  » c’est-à-dire qu’il stimule les sécrétions gastriques.

=> c’est un excellent draineur du foie, par son action cholérétique ; la quantité de bile est augmentée, ce qui facilite la digestion. La bile épaisse est fluidifiée, diminuant le risque de précipitation des pigments biliaires en micro-lithiases vésiculaires. La chicorée est donc indiquée pour relancer la fonction biliaire, l’appétit, et la flore intestinale après des maladies infectieuses (grippe, pneumonie, phlegmons, péritonite…) où l’emploi de fortes doses d’antibiotiques se sera avéré nécessaire.

C’est un remède auquel il faut penser en cas d’hépato-splénomégalie résultant d’une surcharge, d’un « engorgement » veino-lymphatique avec hypertension portale, avec ou sans ictère, y compris avec ascite.
Dans différentes ethnomédecines, la Chicorée, seule ou associée à d’autres plantes hépatoprotectrices (comme dans la composition ayurvédique LIV 52 ® ), a donné des résultats sur les hépatites virales ou toxiques. (HUSEINI et al, 2005).

=> c’est aussi un bon « dépuratif » qui, outre son action hépatique, est diurétique et laxatif doux ; c’est un bon remède de la « stase » des liquides et des substances qu’ils véhiculent ; qui relance les fonctions d’évacuation liquidienne. La Chicorée, comme le Pissenlit, permet de nettoyer un « organisme encrassé » appelé à notre époque « maladies de surcharge », ce qui est le cas dans la goutte et l’arthritisme. Elle abaisse l’urée et l’uricémie. La Chicorée est donc un dépuratif de l’ensemble de l’organisme.

=> la Chicorée « nettoie » l’organisme, a une action détoxifiante aussi par action antibactérienne sur les staphylococcies cutanées , les abcès, les pustules... (comme le fait aussi la BARDANE), ainsi que sur des dermatoses mycosiques comme les « dartres » du tronc et les « gourmes » du cuir chevelu.
Son utilisation pourrait bien être relancée par la mise en évidence de son pouvoir antibactérien sur des bactéries multirésistantes aux antibiotiques usuels, comme Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli, et Actinetobacter baumannii (RAHMAN et al. 2016).

=> Quant à son indication anti-diabétique (qui a été contestée), une réduction de l’hyperglycémie a bien été mise en évidence : d’une part si la ration glucidique est réduite, partiellement remplacée par de l’Inuline (ce fructane qui ne fournit pas de glucose) ; et d’autre part, parce que des extraits de Chicorée ont démontré une baisse, légère mais significative, de la glycémie due à la fois à une augmentation de libération d’insuline pancréatique, à la fois par une meilleure captation du glucose par les cellules musculaires. (AZAY-MILHAU et al 2013)

La recherche d’une éventuelle toxicité de la plante s’est révélée négative (sur des rats, à des doses de 1000mg/kg pendant 28 jours).

USAGE CULINAIRE 

 Depuis les temps anciens, dans tout le pourtour méditerranéen, les gens en campagne cueillaient les feuilles de chicorée pour les consommer en salade malgré leur amertume, avec des feuilles de pissenlit. Ses racines étaient aussi récoltées en Pologne, en Italie, en Espagne, et au Liban, et consommées bouillies.

Des variétés ont été cultivées, puis progressivement sélectionnées. Ainsi depuis les années 1850, la variété « foliatum » a abouti à produire ce qu’on appelle « chicon » en Belgique et « endive  » en France. D’autres variétés fournissent des salades : « scarole », « frisée », « trévize »…

 Par ailleurs, l’infusion de chicorée comme breuvage était déjà d’usage fréquent, lorsqu’au XVII° siècle, le procédé de torréfaction des graines de café fut appliqué aux racines de chicorée (vers 1690 en Hollande). Par cette opération, l’inuline se transforme en fructose, un sucre que l’on fait ensuite caraméliser. Le blocus naval imposé aux anglais par Napoléon en 1806 coupa l’approvisionnement en café. Celui-ci fut remplacé par un succédané, précisément par cette boisson appelée « Chicorée », qui devint populaire en Hollande, en Allemagne, en Belgique et dans le Nord de la France. La culture de la variété « sativum  » lui est spécifiquement dédiée. Les racines récoltées sont coupées en rondelles ou « cossettes », torréfiées, et broyées en poudre ou en granulés. Malgré son goût âcre, aux arômes moins délicats que ceux du café, ce breuvage a été très prisé dans les familles de mineurs, dans les houillères du Nord, pour des raisons économiques. D’autre part, l’adjonction de chicorée permet au foie de mieux digérer le traditionnel « café-au-lait » du petit-déjeuner. La chicorée permet aussi aux grands buveurs de café (néfaste sur le système cardio-vasculaire en trop grande consommation) de s’en sevrer.

 L’Inuline peut avantageusement remplacer le sucre (saccharose) pour cuisiner des crèmes, des glaces, du sirop de fructose... à recommander chez les prédiabétiques avec surpoids et les diabétiques.

RECOLTE

 les jeunes feuilles avant floraison
 la plante entière (tige, feuilles, fleurs) en Juillet-Août : à faire sécher
 les racines : à déterrer à l’automne, à faire sécher.

EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE

 en INFUSION de feuilles fraiches, ou de plante totale sèche broyée : 1 à 2 cuillères-à-café par tasse x 3 fois/j.

 en DECOCTION : de plante entière 1/2 cuillère-à-soupe soit 7-8 g/tasse, faire bouillir 5 mn, laisser infuser 10 mn ; on peut préparer une décoction de 3 cuillères-à-soupe (soit 30-45 g) dans 1 litre d’eau, à boire au cours de la journée.
Ou en décoction de racines séchées : 30 g /litre (ou 1 cuillère-à-café de 5 g/ tasse)

 en MACERATION à froid de semences réduites en poudre, dans du vin pendant 24H, comme fébrifuge ;

 en TEINTURE MERE : CHICOREE ou CICHORIUM INTYBUS TM d’emploi très pratique : 50 gouttes x 3 fois /j. par cures de 8-15 jours, voire d’avantage jusqu’ à 100 gouttes (5 ml) x 3 fois/ jour ; seulement chez l’adulte (à cause de la présence d’alcool).

PHARMACOPEE FRANCAISE 

Liste A (ansm Janvier 2019)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1) Bibliographie générale :

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Paul-Victor FOURNIER « Dictionnaire des Plantes médicinales et vénéneuses de France » 1947, 2° éd. 2010 , p. 262-265

Pierre LIEUTAGHI « Le livre des bonnes herbes » p. 189-192

Jacques FLEURENTIN « Du bon usage des plantes qui soignent » p. 148-149

Pr J-P CHAUMONT – Dr J-M MOREL « Se soigner avec les plantes de Bourgogne » p. 72-73

Jan VOLAK – Jiri STODOLA « Plantes médicinales » p. 118

Frantisek STARY « Plantes médicinales » p. 78-79

Vaclav VETVICKA « Plantes des champs et des forêts » p. 90-91

Francis DEBAISIEUX « Plantes médicinales » p. 42

Gérard DEBUIGNE & François COUPLAN « Petit Larousse des Plantes Médicinales » p. 60-61

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2) Ouvrages anciens :

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François-Victor MERAT de MAUMARTOISE, Adrien Jacques DE LENS « Dictionnaire universel de matière médicale et de thérapeutique générale » Bruxelles, Vol 1, 1937, p. 445

François-Joseph CAZIN « Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes » Paris, 1868, p. 298-299

3) Articles scientifiques :

(articles classés en ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents) :

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WEBOGRAPHIE

www.wikiphyto.org
www.doctissimo.fr
www.passeportsante.net
www.medecinesnaturelles.com
www.complements-alimentaires.co
www.minerauxetplantesmedicinales.com

Par Dr Dom COQUERET

Le jeudi 3 août 2017

Mis à jour le 31 août 2019