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FENOUIL

FENOUIL

Foeniculum vulgare Mill.

syn. Anethum foeniculum L.

Article révisé en Août 2019

une haie de Fenouil sauvage
sur l’ île de GROIX en Bretagne
56, Morbihan

Noms vernaculaires :

Fenouil commun, Fenouil sauvage, Fenouil officinal 
L’étymologie du nom « Fenouil » vient du latin « Foeniculum » qui veut dire « petit foin ».

BOTANIQUE

Famille des Apiacées (anciennement Ombellifères)

Le Fenouil est une plante bisannuelle, ou vivace ; à la racine fusiforme blanchâtre ; dont la tige dressée s’élève à hauteur d’homme (environ 1,50m à 2,0m) ; les feuilles sont alternes, avec un pétiole engainant à la base, et très finement découpées en lanières filiformes, de couleur vert-glauque. Les inflorescences sont des ombelles plates, c’est-à-dire les fleurs, petites et jaunes, sont portées par de courtes tiges émergeant toutes d’un même point sur la tige principale.
Les fruits sont des diakènes soudés et ovoïdes, chacun ayant 5 côtes ; ces semences récoltées sont de couleur jaune-ocrée pour le Fenouil officinal (alors qu’elle est vert-sombre pour le Fenouil commun).
Toute la plante est « aérienne » et dégage une odeur anisée agréable, rappelant le parfum aromatique de l’anis.

En fait, il existe 3 variétés principales de Fenouil commun (F. vulgare) :
Foeniculum vulgare var. vulgare qui est le Fenouil sauvage, parfois cultivé ; c’est le Fenouil officinal utilisé pour ses propriétés thérapeutiques
Foeniculum vulgare var. dulce qui est le Fenouil cultivé depuis l’époque romaine en Italie, appelé aussi « Fenouil de Florence » ou « Fenouil doux » . (Le « Fenouil bulbeux » est une appellation de jardinier pour indiquer les Fenouils cultivés appartenant à cette variété)
Foeniculum vulgare var. azoricum qui est aussi un Fenouil cultivé particulièrement « bulbeux » obtenu par sélection à force de culture, très apprécié comme légume...
...auxquelles il faut ajouter Foeniculum vulgare var. piperitum, le « Fenouil poivré » qui pousse en Provence et dans les régions méditerranéennes, dont les fruits sont âcres et poivrés.

une ombelle de Fenouil cultivé
dans un jardin à CHENY, 89 Yonne

HABITAT

Le Fenouil est originaire du Moyen-Orient et du Caucase, répandu en Méditerranée orientale, en Asie Mineure ; puis cultivé en Italie.
Il est sauvage dans le midi de la France et dans l’Ouest près de la mer, sur le littoral breton, dans des lieux ensoleillés : sur les talus, au bord des champs, et dans des friches.
Il est bio-indicateur d’un terrain minéral, rocheux, pauvre en matière organique animale ou en azote.

USAGE MEDICINAL 

1) Historique et usages traditionnels 

Dès l’antiquité grecque puis romaine, étaient connues les indications principales diurétiques et digestives.
Déjà HIPPOCRATE, le Père de la Médecine, au V° siècle av. JC, avait recommandé les semences de Fenouil pour favoriser la lactation.

DIOSCORIDE, médecin grec d’Anatolie du 1° siècle de notre ère, disait du Fenouil sauvage : « Sa racine prise en breuvage sert à ceux qui ne peuvent uriner que goutte à goutte ; étant appliquée, fait venir les fleurs. La racine ou graine bue resserre le ventre ; est bonne contre les morsures de serpents, rompt la pierre, guérit la jaunisse » (rapporté par Matthiole).
Les médecins grecs, d’après PLINE, utilisaient les racines de Fenouil broyées sur les morsures de chiens. La plante aussi était censée « éclaircir la vue ».

Au IV° siècle, le PSEUDO-APULEE, dans son « Herbarius », dit du Fenouil que sa racine soigne la toux en 9 jours, et qu’une décoction d’un bouquet de Fenouil frais (avec des racines d’Herbe-aux-abeilles et d’Asperge sauvage) bue à jeun pendant 7 jours, calme les douleurs de vessie.

Le Fenouil faisait partie des 16 plantes du « Hortulus » ou Jardin monastique du monastère de St Gall en Suisse au 8° siècle, puis des 24 « Simples » choisis par le moine Walahfrid STRABUS au IX° siècle pour son jardin (il fut formé au monastère de Fulda, puis à celui de St Gall en Suisse, avant d’être nommé abbé de Reichenau en 842). Peu de temps plus tard, vers 800, CHARLEMAGNE faisait inscrire, dans le Capitulaire De Villis, le Fenouil parmi les plantes, médicinales et potagères, indispensables à cultiver dans les jardins royaux.

L’Ecole de Salerne, si célèbre dans le Sud de l’Italie du X° au XII° siècle, résuma en un vers l’emploi carminatif du Fenouil, dans cet aphorisme « imagé » : « Semen Foeniculi pellit spiracula culi », traduction littérale : « la semence de Fenouil chasse les vents du cul ».

Au XVI° siècle, MATTHIOLI, un médecin et botaniste italien, reprenait les mêmes prescriptions de DIOSCORIDE et de GALIEN. En outre, il dit du Fenouil qu’ « il engendre du lait... il est bon aux cataractes. Il provoque les fleurs et les urines ».

Jusqu’au XIX° siècle, le Fenouil a été utilisé en thérapeutique dans deux compositions réputées :
 les « Quatre grandes Semences chaudes  » utilisées comme stimulant, pour la digestion et comme carminatif ; y étaient associées les semences de Fenouil, d’Anis, de Cumin, et de Carvi.
 et le « Sirop des Cinq racines apéritives  » qui était composé de racines de Fenouil, d’Ache des marais, de Persil, d’Asperge, et de Petit Houx ; utilisé comme tonique, apéritif, et diurétique.

MERAT en 1837 disait sur les semences de Fenouil : « Elles sont toniques, cordiales, stomachiques, carminatif, galactique, résolutif, fébrifuge, etc ; cependant on en fait aujourd’hui un emploi fort borné en médecine, parce qu’on lui préfère l’anis et la coriandre » ; et à propos du Fenouil par voie interne : « Il pourra être utile et devenir ainsi emménagogue, stomachique, carminatif, galactique, résolutif, fébrifuge, etc ».

Henri LECLERC au début du 20° siècle prescrivait encore couramment des infusions de plante entière ou de racines de Fenouil comme diurétique efficace, et cite son intérêt dans les néphrites. Ses semences sont toniques, mais moins excitantes que celles de l’Anis, et sont indiquées « pour relever l’énergie de l’estomac et de l’intestin » en cas d’atonie.

Outre les principaux usages sur les fonctions digestives pour lesquels le Fenouil a continué d’être apprécié depuis plus de deux millénaires, d’autres peuples lui ont également trouvé des usages particuliers. Ainsi, il a été utilisé contre la fièvre chez le peuple Zoulou en Afrique du Sud ; et comme hypnotique chez les Turkmènes du Golestan et du Khorasan, dans le Nord de l’Iran. Les populations rurales au Brésil l’utilisent en tisane contre l’insomnie. Enfin, des populations d’Equateur, les Saguros et les Shuars, s’en servent dans les traitements contre le cancer. (BADGUJAR et al. 2014)

2) Composition & Pharmacologie 

La plante entière est médicinale, mais la proportion de substances actives varie selon les parties de la plante et la variété.
Les graines de Fenouil renferment 5% à 6% d’une Huile essentielle (HE) qui comprend plus de 80 composés volatils ! 28 composants ont été identifiés. Les tiges et les feuilles contiennent aussi de l’HE mais en plus faible quantité.

La substance principale est l’Anéthole (trans-anéthole)(68% à 75% de l’HE) : auparavant appelé « camphre d’anis », c’est un phénol-méthyl-éther, que l’on extrait également de l’Anis et de la Badiane (ou Anis étoilé) ; responsable des propriétés antibactérienne, antifongique, et digestive de la plante ; il est aussi analgésique, neuroprotecteur, expectorant bronchique, régénérateur hépatique, et œstrogène-like.
Du cis-anéthole est également présent, heureusement à l’état de traces car il est neurotoxique (convulsivant) ; il faudrait une absorption massive d’HE pour en atteindre la dose toxique.

Selon les chémotypes, sont retrouvés : de l’Estragole (ou Méthyl-Chavicol) (7% à 10%) qu’on retrouve dans l’Estragon, le Basilic, l’Anis et l’Anis étoilé... qui est antibactérien, antifongique et antispasmodique ;
de la Fenchone, (environ 2% à 3% de l’HE), une cétone monoterpénique bicyclique présente également dans l’Absinthe ; elle est antispasmodique, et insecticide (acaricide) ;

L’HE contient aussi des Terpènes  : alpha-pinène, camphène, limonène, phellandrène qui sont anti-infectieux. En particulier, ce Limonène (6%), dont l’odeur citronné le fait utiliser comme additif alimentaire, est d’abord un antiseptique antiviral, un sédatif anxiolytique, un anti-inflammatoire et un antitumoral ;

Ont été aussi isolés :
 des Composés Phénoliques  : dont les 2 principaux sont l’acide rosmarinique (15%) et l’acide chlorogénique (7%) ; les autres étant les acides gallique, caféique, coumarique, férulique, quinique, cinnamique.

 des Flavonoïdes contenus dans la plante entière : dont les 2 principaux sont la Quercétine (17%) et l’Apigénine (12,5%), ainsi que le Kaempférol et l’Isorhamnétine , qui sont tous de puissants antioxydants

 des vitamines A et C, du Calcium…

 plus de 20 acides gras  : acide caproïque, caprique et caprylique, undécanoïque, penta et heptadécanoïque, laurique, myristique et myristoléique, palmitique et stéarique, oléique et linoléique, arachidonique, eicosanoïque, béhénique, tricosanoïque, et lignocérique ; parmi lesquels les insaturés sont les plus importants 66% à 80% de ces acides gras.

Les propriétés pharmacologiquement démontrées pour le Fenouil : il est
 galactogène, et œstrogène-like
 digestive, carminative, et hépatopprotecteur (par effet anti-oxydant)
 antispasmodique (intestinal, urinaire, et pelvien)
 diurétique
 expectorant bronchique
 anti-infectieux in vitro sur de nombreuses infections bactériennes (Enterococcus faecalis, Staphylococcus aureus, E. Coli, Salmonella typhi, Shigella flexneri), virales, fongiques, mycobactériennes, et sur des protozoaires
 antitumoral (apoptotique sur 9 lignées cellulaires leucémiques humaines)
 hémato-immunomodulateur (augmentation les globules rouges due à des polyphénols ; et augmentation des globules blancs par stimulation immunitaire)
 vasoprotecteur : anti-agrégant plaquettaire, antithrombotique, et vasorelaxant
 restaure la mémoire (chez les rats rendus amnésiques sous scopolamine)

3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES du FENOUIL

=> le Fenouil est connu depuis longtemps comme un bon galactogène : les semences broyées et décoctées relancent la montée de lait des mères allaitantes et des nourrices. Nous en avons souvent prescrit en infusion, ou, de façon pratique, en gélules de poudre de semences, avec efficacité ; permettant à des mères qui le souhaitaient d’allaiter leur bébé plus longtemps (avec de surcroît, le bénéfice de calmer les coliques du nourrisson, les principes du fenouil passant en petites quantité dans le lait maternel).

=> Un effet « œstrogène-like », dû au dianéthole contenu dans la plante, outre cette action sur les seins, agit favorablement aussi sur le syndrome prémenstruel et la dysménorrhée (ou règles douloureuses) en conjuguant des propriétés anti-inflammatoires, diurétique, et antispasmodique

=> il est apéritif et digestif  : les graines de fenouil font en effet partie des « 4 semences chaudes  » (avec l’Anis, le Carvi, et la Coriandre), excitent l’appétit, et facilite la digestion par une action complète sur le foie, sur l’estomac où il « excite la chaleur digestive », et sur l’intestin.

Le Fenouil est en outre un puissant « carminatif » qui réduit les gaz intestinaux provenant de fermentations intestinales (par effet antibactérien réduisant la pullulation microbienne) ; il soulage le météorisme, les flatulences, le tympanisme… S’ajoute encore un effet antispasmodique précieux dans les colites, et régénérant hépatique (régénération des hépatocytes après lésions hépatiques), complétant une liste d’actions très honorable sur l’ensemble du système digestif.

=> sa racine est diurétique, relance la diurèse dans l’oligurie et la rétention d’eau du syndrome prémenstruel  ; faisait partie du « Sirop des 5 racines  » (avec les racines d’Ache, Persil, Asperge, et Petit-houx, aux vertus apéritive et diurétique).

Cette action sur les voies urinaires se double d’une action antibactérienne sur le Colibacille, et anti-lithiasique : elle « chasse la gravelle » qui était la sédimentation de petits cristaux d’acide urique (de couleur jaune bien sur !) responsables de coliques néphrétiques avec mictions douloureuses (le patient ayant la sensation de « pisser du gravier »).

=> A ses propriétés anti-infectieuses s’ajoute à une action expectorante, utile dans les bronchites, et la grippe (synergique avec le THYM ou l’HYSOPE) ; d’autant qu’une action antivirale semble être commune avec la Badiane (ou Anis étoilé) avec qui le Fenouil partage nombre de principes identiques.

=> une « Eau de Fenouil  » a été utilisée en ophtalmologie (application de compresses et instillation) dans des blépharites et des conjonctivites.

le "bulbe" de Fenouil,
un excellent légume

USAGE CULINAIRE

Le Fenouil est une grande plante condimentaire, vantée depuis l’antiquité, et n’a cessé d’aromatiser les mets cuisinés depuis l’époque romaine à la cuisine italienne moderne. On la cultive dans les jardins à la fois pour ses graines, et pour ses « bulbes ».
Ses feuilles fraiches parfument, avec toute la finesse de leur saveur anisée, les court-bouillons de poissons : surtout les poissons gras comme les maquereaux, le saumon, les sardines…, mais aussi la truite, et les soupes de poisson (la fameuse bouillabaisse).

Les semences, réduites en poudre et saupoudrées comme une épice, aromatisent les soupes (velouté au Fenouil), les viandes, les sauces, le bain des olives cassées ; en Italie le « caldariello » est une spécialité : un ragoût de mouton au Fenouil sauvage, mijoté pendant plus de 2 heures dans du lait de brebis.
Les « faux bulbes » sont un délicieux légume, fin et légèrement sucré, qui se marient bien avec des endives ou des oignons…
On incorpore encore les graines dans des fromages.

Le Fenouil est une des plantes indispensables à la confection de la Liqueur d’Absinthe.
De ses graines, celles de l’Anis et les fruits de la Badiane de Chine, est extrait l’Anéthole rentrant dans la fabrication de liqueurs et autres apéritifs anisés (dont le célèbre pastis, mais aussi l’ouzo en Grèce, le raki en Turquie. La législation française en limite la concentration à 2g/Litre.

RECOLTE

 des graines : à l’automne (traditionnellement à la St Michel le 29 Septembre)
 des « bulbes » et des jeunes pousses au printemps

Attention : les seules confusions possibles sont avec d’autres ombellifères jaunes :
 avec l’Aneth, une autre ombellifère jaune.
 avec la Grande Férule, qui croît dans le midi, dépasse les 2 mètres
 et le Panais, mais qui est inodore

EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE

 en INFUSION des graines : 1 cuillère-à-café (soit 3-4 g)/ tasse de 100-150 ml ; ou 2 cuillères-à-café par demi-litre d’eau, porter à ébullition, laisser infuser 10-15mn, prendre 3 tasses dans la journée, comme apéritif et digestif, en cas de météorisme, pour limiter les gaz intestinaux...

FOURNIER recommande 4 à 10 g de semences par jour pour l’allaitement.
Quelque soit l’indication : il est recommandé de ne pas dépasser 10 g de graines par jour.

 en DECOCTION de racines : 2 cuillères-à-café par demi-litre dans le syndrome prémenstruel les 7 à 10 derniers jours du cycle ; ou en cas de colite

 en TEINTURE MERE : FOENICULUM VULGARE TM 30 à 50 gouttes x 3 fois/j. cures de 15 jours

 en SIROP de Fenouil pour les coliques des enfants ( âge > 7 ans)

 en GELULES ex : FENOUIL 250 mg FENIOUX 3 à 6 gélules /j
ou Arkogélule FENOUIL 390mg 3 gél/j x 15 j.

 HUILE ESSENTIELLE : HE FENOUIL utilisable pour l’allaitement : 2 gouttes x 3 fois/j ( à délayer dans un laitage ou un peu d’huile)

 en VIN Médicinal : laisser macérer 20 à 30 g de semences par litre de vin blanc (ou 20 g/ bouteille de 75 ml) pendant 8 jours ; filtrer ; en boire 1 verre à bordeaux à chaque repas principal, comme stimulant, ou pour un effet diurétique.

CONTRINDICATIONS :
- sujets allergiques aux ombellifères (persil, céleri, anis, aneth, cerfeuil, carvi, coriandre…)
 et tous cancers hormonodépendants féminins : cancer du sein, ovarien, ou utérin (à cause de l’effet œstrogène-like de l’anéthole)

PHARMACOPEE FRANCAISE 

Liste A (ansm Janvier 2019)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1) Bibliographie générale :

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Paul-Victor FOURNIER « Dictionnaire des Plantes médicinales et vénéneuses de France » 1947, ré-éd. 2010, p. 395-399

Pierre LIEUTAGHI « Le livre des bonnes herbes » p. 230-233

Pr J-P CHAUMONT – Dr J-M MOREL « Se soigner avec les plantes de Bourgogne » p. 96-97

Jacques FLEURENTIN « Du bon usage des plantes qui soignent » p. 186-187

Jan VOLAK – Jiri STODOLA « Plantes médicinales » p. 153

Frantisek STARY « Plantes médicinales » p. 104-105

Loïc GIRRE « Les plantes et les médicaments » p. 130-131

Gérard DUCERF « L’encyclopédie des Plantes bio-indicatrices » Vol2 p.162

Mylène PRADEL-BAQUERRE « Ps-Apulée « Herbier », introduction, traduction, commentaire » Thèse Université Montpellier 3 (13/12/2013) www.biu-montpellier.fr/florabium Fenouil chap. CXXV, p. 476-477 et 551

Gigliola MAGRINI « Les plantes de la santé » p. 70

Clotilde BOISVERT « Plantes et remèdes naturels » p. 237-238

Marie-Claude PAUME « Sauvages et comestibles » p. 128-129

A-M BOTTICELLI - CL. CAGNOLA « Les plantes médicinales » p. 37

2) Ouvrages anciens :

Pierandrea MATTHIOLI « Les Commentaires de M. MATTHIOLE médecin senois, sur les six livres de Pedace Dioscoride Anazarbéen, de la matière médicinale » Lyon, 1572, chap. LXVII et LXVIII, p. 441

François-Joseph MERAT, Adrien-Jacques DE LENS « Dictionnaire universel de matière médicale et de thérapeutique générale » Bruxelles, 1837, Tome second, p. 284-285

3) Articles scientifiques :

(articles classés en ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents) :

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AGGARWAL BB, KUNNAMAKKARA AB, HARIKUMAR KB, THARAKAN ST, SUNG B, ANAND P. « Potential of Spice-Derivated Phytochemicals for Cancer Prevention » Planta Medica 2008 Oct ; 74(13) : 1560-69 ( MD Anderson Cancer center, Houston University, Texas, USA)

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SAEEDI M, EBRAHIMZADEH MA, MORTEZA-SEMNANI K, AKHA A, RABIEI K. « Evaluation of Antibacterial effect of Ethanolic Extract of Foeniculum vulgare Mill. » J. Mazandaran Univ. Med. Sci. 2010 ; 20(77) : 88-91 (Mazandaran University, Babolsar, Iran)

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BADGUJAR SB, PATEL VV, BANDIVDEKAR AH. « Foeniculum vulgare Mill. A Review of its Botany, Phytochemistry, Pharmacology, Contemporary Aplications and Toxicology » BioMed Research Intern. 2014 ; Vol 2014, Article ID 842674 : 32 p. online www. hindawi.com (Mumbai, Maharashtra, India)

MANSOURI E, KOOTI W, BAZVAND M, GHASEMI BOROON M, AMIRZARGAR A, AFRISHAM R, AFZALZADEH MR, ASHTARY-LARKY D, JALALI N. « The effect of Hydro-Alcoholic Extract of Foeniculum vulgare Mill on Leukocytes and Hematological Tests in Male Rats » Jundishapur J. Nat. Pharm. Prod. 2015 Feb ; 10(1) : e18396 Jundishapur University, Ahvaz, Iran)

WEBOGRAPHIE 

www.doctissimo.fr
www.wikiphyto.com
www.phytomania.com
www.passeportsante.net
www.lavisdesplantes.fr/fenouil
www.medecinesnaturelles.com
www.lakko.fr/fenouil

Par Dr Dom COQUERET

Le samedi 5 août 2017

Mis à jour le 31 août 2019