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MAUVE

MAUVE

Malva sylvestris L.

Article révisé en Septembre 2019

une Mauve sur un talus
dans la Vallée de Moury
QUENNE (Yonne)

Noms vernaculaires :

Grande Mauve, Mauve sylvestre
C’est la « Mauve officinale »

BOTANIQUE

Famille des Malvacées

Plante bisannuelle pouvant atteindre 80 cm à 1 m. feuilles alternes pétiolées, au contour arrondi, palmatilobées ; fleurs à l’aisselle des feuilles en belles corolles d’un tendre rose-violacé, à 5 pétales échancrés nervurés de pourpre ; racine pivotante blanchâtre ; androcée (colonne d’étamines) rosée ; le fruit est un akène en cercle ou « fromageon ».

Parmi d’autres variétés proches de Mauves, citons :
 la MAUVE à FEUILLES RONDES (Malva rotundifolia) qui est plus petite, rampante, commune dans les campagnes, dans les terrains vagues
 la MAUVE ALCEE (Malva alcea) dont les feuilles à la partie supérieure des tiges sont profondément découpées.

HABITAT 

La Mauve est répandue en Europe tempérée, en Afrique du Nord et en Asie.
Elle pousse en bordure de prairies de vallées alluviales riches matière organique et en bases (sels minéraux, dont Potassium). Elle aime les terrains incultes aux abords des fermes, les décombres, et les bordures des chemins. C’est une plante nitrophile aimant l’azote des dépotoirs.

USAGE MEDICINAL 

1) Historique et usages traditionnels 

A l’époque gréco-romaine, les mauves étaient cultivées dans les jardins, et leurs feuilles consommées comme légumes.

Les Pythagoriciens la considéraient comme une plante symbolique (peut-être à cause de la forme de ses feuilles à 5 lobes et de ses fleurs à 5 pétales, leur rappelant le pentagramme) et parce qu’en libérant le ventre elle rendait l’esprit plus clair !

DIOSCORIDE, botaniste et médecin grec d’Asie mineure au 1° siècle, utilisait les feuilles de mauves, broyées avec de l’huile, pour soulager les piqures d’abeilles et de guêpes ; et pour guérir les érysipèles et les brûlures. Il en recommandait la décoction de feuilles pour ramollir les duretés de la matrice ; et la graine, bue avec du vin, pour apaiser les douleurs de vessie.

PLINE L’ANCIEN, au 2° siècle, dit de la Mauve : « Bouillie dans du lait et prise en potage, elle guérit la toux en cinq jours. » « Les feuilles bouillies dans l’huile sont appliquées sur l’érysipèle et sur les brûlures. On emploie les feuilles crues, avec du pain, en application pour arrêter l’inflammation des plaies. La décoction est bonne pour les nerfs, pour la vessie et pour les érosions intestinales... La décoction rend plus aisé le passage de l’urine. »

Au IV° siècle, la Mauve sauvage est mentionnée par le PSEUDO-APULEE dans son « Herbarius » : pour traiter la douleur vésicale, la douleur des tendons, la douleurs des flancs, les blessures récentes, et les petites grosseurs inguinales (adénites).

Elle fait partie des 74 plantes du Capitulaire De Villis (à l’époque de Charlemagne, vers l’an 800) recommandées comme plantes potagères.

Pierandrea MATTHIOLI, médecin italien de la Renaissance, au XVI° siècle, suivait les indications des anciens. Il dit notamment « La décoction des feuilles et racines, gargarisée, adoucit le gosier rude ; le mucilage apaise les acrimonies (aigreurs). »

MERAT, au XIX° siècle, écrit que les mauves (la « grande » sylvestris, et la « petite » à feuilles rondes) ont strictement les mêmes propriétés, et qu’elles sont indifféremment employées dans les campagnes.
« Le principal usage actuel de la mauve est comme émollient et adoucissant, calmant, lubrifiant. »
« On l’emploie contre la douleur, la chaleur des parties, l’irritation, l’inflammation de la peau, des cavités muqueuses, dans le rhume, le catarrhe, l’érysipèle, les éruptions cutanées, le phlegmon, les maladies des voies urinaires, etc. C’est après les graines de Lin et la guimauve, l’émollient le plus usité dans les affections aiguës ; les fleurs de mauve, qui sont au nombre des fleurs appelées pectorales, comme les feuilles figurent parmi les espèces émollientes, se prescrivent surtout à l’intérieur en tisane et en infusion sucrée ; on les donne dans le rhume et la plupart des maladies avec irritation de la poitrine et de l’abdomen. »
« La dose de la mauve est illimitée » ! nous dit-il, indication intéressante sur l’absence de toxicité reconnue par l’usage. Toutefois, la posologie conseillée est « d’une once par pinte d’eau » (soit 30 grammes par litre).

Douce Mauve

CAZIN, qui fut médecin de campagne dans le nord de la France dans la deuxième moitié du XIX° siècle, rapporte : « Cette plante, à peine employée dans les grandes cités, rend de grands services à la campagne. J’ai vu manger des feuilles de mauve préparées comme les épinards. Sous cette forme, elle convient dans les phlegmasies chroniques du tube digestif, dans la constipation, les irritations des voies biliaires, la néphrite et la cystite chronique avec éréthisme ou irritation vive, les toux sèches, les phlegmasies chroniques des voies respiratoires, etc. »

« A l’extérieur, les feuilles et les sommités sont employées en fomentations, lotions, bains, collyres, cataplasmes, etc, dans les inflammations externes, telles que le phlegmon, les érythèmes, et autres phlegmasies cutanées, l’ophtalmie, etc. La décoction est donnée en lavements dans les irritations et les inflammations des viscères abdominaux. »

Henri LECLERC a pu en vérifier les bienfaits chez ses patients, pour le traitement de la constipation atonique, où le mucilage de Mauve facilite le transit intestinal : « simplement par l’infusion de fleurs édulcorée de miel : c’est une médication dont j’ai pu souvent apprécier la réelle efficacité chez les enfants et les vieillards. »

En 1947, l’Abbé FOURNIER a bien résumé ses propriétés et son emploi :

« Les diverses Mauves agissent en qualité d’émollient, d’adoucissant, de calmant, d’évacuant, de réfrigérant, de diurétique et de pectoral dans toutes les maladies inflammatoires, et cela supérieurement et sous les formes les plus diverses. On les emploie en tisanes, en décoctions, bains, collyres, cataplasmes, lavements, suivant les cas , contre les irritations du tube digestif, des organes urinaires, des voies respiratoires, les catarrhes de poitrine, des bronches, de l’estomac, les toux et bronchites, les inflammations des muqueuses en général, les crachements et vomissements de sang, les amygdalites, les angines, les maladies de la vessie et des reins, la rougeole, la scarlatine, la variole, la constipation des enfants et des vieillards. »

2) Composition & Pharmacologie 

La Mauve sylvestre contient :
 des fibres et des mucilages (7 à 12%), dont l’effet sur le transit est favorable (BUSSUTIL-GRIFFIN, 2015).

 les 3 substances isolées aux taux les plus élevés sont : la Lutéoline (96,12mg/100g), l’Epicathéchine (81,28mg/100g), et l’Acide Chlorogénique (51,04mg/100g) (TERNINKO, 2014)

 parmi les flavonoïdes présents : la Lutéoline et l’Apigénine ont des propriétés anti-inflammatoires, anti-allergiques, et anti-angiogéniques ; l’acide Chlorogénique est aussi un puissant flavonoïde anti-oxydant et anti-inflammatoire ; sont présents également : Rutine, Hyperoside, Quercétine-3D-glucoside, et Quercétine  ;
ainsi que 2 anthocyanines : la Malvine qui est un pigment très fréquent dans les légumes et les fruits, et la Malvidine (plus précisément : un malonylglucoside de Malvidine)

 une phytoalexine : la Malvone A (qui est une substance de défense sécrétée par la Mauve pour lutter contre le Verticilium dalhliae (un champignon tellurique responsable du jaunissement de la plante malade) (VESHKUROVA, 2006).

 des tanins : dont l’Epicatéchine, et l’acide Ellagique.

 une coumarine

 des tocophérols (Vitamine E)

 des terpènes (monoterpènes, diterpènes, et un sesquiterpène) (CUTILLO, 2006)

 et des acides phénols (dérivés de l’acide cinnamique) : acide rosmarinique, para-coumarique, ferulique, et caféique ; ils sont tous anti-oxydants (protecteurs des tissus du stress oxydatif, en particulier hépatoprotecteurs, et antiviraux (DELLA GRECA, 2009)

 dans les feuilles et les pétioles, des Acides Gras, source alimentaire indispensable pour l’homme dont l’organisme ne sait pas les synthétiser.
Le principal acide gras dans la Mauve est l’Acide Linolénique, un oméga-3 protecteur cardio-vasculaire ; suivi par l’Acide Linoléique, un oméga-6 qui assure la prévention du diabète et du cancer ; les autres présents étant les acides palmitique, pentadécanoïque, stéarique, et oléique (TABARAKI, 2012).

une petite Mauve à feuilles rondes
au lieu-dit "Moisy"
JUSSY (Yonne)

 des lactones stéroïdes : Sylvestrostérol A,B, et C ; et Sylvestrogénine A,B, et C. (MUSTAFA, 2011)

 dans les graines : des stérols : Campestérol, Stigmastérol, Béta-sitostérol, Fucostérol, Gramistérol...

 des sucres : fructose, glucose, sucrose, tréhalose, raffinose

 et des minéraux : surtout Ca et K ; aussi Mg, Fe, P, Zn, Cu.

Les travaux pharmacologiques ont montré que les parties aériennes de la Mauve sylvestre on un effet antibactérien sur le Staphylococcus aureus, le Streptococcus agalactiae, et l’Enterococcus faecalis (RAZAVI, 2011) ; sur le Streptococcus pyogenes, le Pseudomonas aeruginosa, et le Proteus vulgaris (ZARE, 2012).

Elle est active, in vitro, sur plusieurs souches d’Helicobacter pylori, germe associé à l’ulcérogenèse gastrique (ABOU-QATOUSEH, 2013).

La Mauve est également antimycosique, comme le laissait prévoir un usage traditionnel de décoction de la plante pour traiter les enduits furfuracés du cuir chevelu ; elle est active sur l’Aspergillus niger, l’aspergillus fumigatus, et le Candida albicans.

Elle a des propriétés hépatoprotectrices, grâce au pouvoir antioxydant de ses flavones, en particulier dans l’intoxication au Paracétamol, la rapprochant de la Silymarine (HUSSAIN, 2014).

Par ses tanins, elle est protectrice de la muqueuse gastrique, et possède une action anti-ulcéreuse gastrique (EBADI, 2002).

Sa teneur en fibres (6,49% dans les feuilles et 27,6% dans les tiges) augmente le bol fécal et l’hydratation des selles, ce qui améliore le transit, avec l’avantage que ses fibres ne sont pas fermentescibles (BUSSUTIL-GRIFFIN, 2015). Grâce à son mucilage, elle favorise le transit, augmente la motilité intestinale, et corrige la constipation induite par le Lopéramide (JABRI, 2017).

La Mauve sylvestre a aussi des propriétés cytotoxiques (RAZAVI, 2011).

La Mauve est une précieuse plante pour soulager maintes dermatoses :
Sur l’eczéma des mains, une rare étude clinique chez l’homme a été menée, versus placébo, la plante ayant été choisie pour ses propriétés rafraichissantes et apaisantes connues. 50 personnes (sur 123) ont été traitées par une crème à 4% d’extrait de Mauve, et ont obtenu une amélioration significative en 3 et 6 semaines de l’érythème, de l’œdème, des excoriations, de la sécheresse, des démangeaisons, de la lichénification, et du suintement. Les résultats ont été jugés comparables aux traitements dermocorticoïdes et antihistaminiques, avec l’avantage d’une absence d’effets secondaires (BARIKBIN, 2010).
Un topique à base d’extrait aqueux à 1% de Mauve sylvestre testé in vivo chez l’animal a confirmé l’amélioration de brûlures cutanées au 10° jour, comparable à la Sulfadiazine argentique (NASIRI, 2015).

Au total, les propriétés retenues pour la Mauve sont (selon BARROS, 2010) :
 anti-oxydante
 laxative
 diurétique
 spasmolytique
 lénifiante
 cholérétique
 expectorante et antitussive
 bronchodilatatrice
 antidiarrhéique
 au niveau cutané : émolliente, adoucissante, antiseptique
 anti-inflammatoire (ORL et rhumatismale)
 et anti-ulcéreuse (gastrique)

une Mauve sylvestre
sur le Plateau de Brasselot
à JUSSY (Yonne)

3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES de la MAUVE

=> La mauve est la « douceur florale – même » au service des muqueuses enflammées. Sa richesse en mucilages lui confère des propriétés adoucissantes, émollientes, sur les muqueuses pharyngées, et trachéo-bronchiques. Elle est adoucissante de la gorge , indiquée dans la pharyngite et la laryngite) et ainsi que sur la muqueuse buccale (gingivite et stomatite).

=> Antitussive  : elle soulage la toux d’irritation des laryngites et trachéites virales ; elle est une des meilleures plantes à prendre en cas de trachéo-bronchite tussigène, partageant des propriétés conjuguées (antibactérienne, anti-inflammatoire, et antitussive) comparables à celles du BOUILLON BLANC, ou du LIERRE TERRESTRE.

=> Elle est aussi douée d’une action anti-inflammatoire précieuse sur le tube digestif : indiquée dans la gastrite, l’ulcère gastro-duodénal, et les colites.

=> C’est un laxatif doux grâce à son mucilage, utilisable en toute innocuité, même chez les enfants.

=> Elle désenflamme le tractus urinaire : soulage la vessie enflammée au cours ou après infection urinaire (cystite) et améliore les mictions.

=> La Mauve soulage de nombreuses dermatoses  : : utilisée dans la dermite avec érythème, les eczémas, gerçures et crevasses, dartres mycosiques, varicelle, et les prurits.

USAGE CULINAIRE 

 jeunes feuilles crues en salade
 délicieuses soupes, quand rajoutées aux orties
 en pâté végétal
 ou en gratin d’herbes
 boutons floraux en câpres (vinaigre)

RECOLTE 

On récolte pendant l’été :
les fleurs (elles bleuissent au séchage)
et les feuilles (en éliminant celles qui ont des taches de rouille)

EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE 

 en INFUSION : « une pincée » soit 1-2 cuillères-à-café de fleurs par tasse x 3-4 fois/j
pour ne pas détruire certains principes actifs contenus dans le mucilage, Maria TREBEN recommande de laisser macérer les fleurs à froid une nuit,
puis réchauffer légèrement pour boire.

 la classique TISANE PECTORALE aux 7 FLEURS  : MAUVE, BOUILLON BLANC, COQUELICOT, GUIMAUVE, PIED-DE-CHAT, TUSSILAGE, et VIOLETTE ;
on trouve aussi en herboristerie une TISANE 4 FLEURS  : MAUVE, FLEURS de SUREAU, BOUILLON-BLANC, COQUELICOT ; 1-2 cuillères-à-café par tasse , à faire infuser pendant 10-15 mn x 3-4 tasses /j.

 en TEINTURE MERE : MALVA SYLVESTRIS TM 50 gouttes x 3fois/j au moment des symptômes inflammatoires ORL, ou pour soulager la toux d’une trachéo-bronchite ; ou par cures renouvelées en cas de constipation chronique.

 en GELULES de fleurs séchées ou de feuilles (se conformer à la posologie du fabricant en fonction de la dose en mg de Mauve par gélule : à 190 mg : 3 à 5 gélules/j. et à 250 mg : 3 à 4 gélules/j.)

 en applications locales : compresses imbibées d’une DECOCTION des parties aériennes (30 à 50 g/ litre) sur les téguments enflammés, notamment les abcès du sein ;
ou suc frais de racine sur les piqûres d’orties ou d’hyménoptères (guêpes ou abeilles).

PHARMACOPEE FRANÇAISE 

Liste A (ansm Janvier 2019)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1) Bibliographie générale :

H. LECLERC « Précis de Phytothérapie » p.15-16

Paul-Victor FOURNIER « Dictionnaire des Plantes médicinales et vénéneuses de France » 1947, ré-éd. 2010, p. 612-616

Pr J-P CHAUMONT- Dr J-M MOREL « Se soigner avec les plantes de Bourgogne » p 146-147

Pierre LIEUTAGHI « Le livre des bonnes herbes » p. 286-289

Loïc GIRRE « Les plantes et les médicaments » p. 159

Gérard DUCERF « L’encyclopédie des Plantes bio-indicatrices » Vol1, p.216

Jan VOLAK – Jiri STODOLA « Plantes médicinales » p. 195

Maria TREBEN « la santé à la pharmacie du Bon Dieu » p. 31-33

Gérard DEBUIGNE & François COUPLAN « Petit Larousse des Plantes Médicinales » 2009, p. 112-113

Anna Maria BOTTICELLI – Clementina CAGNOLA « Les plantes médicinales » p. 24-25, 39, 41

Clotilde BOISVERT « Plantes et remèdes naturels » p. 334-335

Marie-Claude PAUME « Sauvages et comestibles » p. 162-163

Mylène PRADEL-BAQUERRE « Ps-Apulée « Herbier », introduction, traduction, commentaire » Thèse Universitaire Montpellier 3 (13/12/2013) p. 250-253, et p. 532 www.biu-montpellier.fr/florabium

Manuchair EBADI « Pharmacodynamic Basis of Herbal Medicine » 2002, p. 666 (University of North Dakota, USA)

Francesco CAPASSO, Timothy S. GAGINELLA, , Giuliano GRANDOLINI, Angelo A. IZZO « Phytotherapie : A quick reference to Herbal Medicine » Springer, 2003

T.K LIM « Edible medicinal and non medicinal Plants : Volume 8, Flowers » Springer 2014, p. 395-404

2) Ouvrages anciens :

PLINE L’ANCIEN « Histoire naturelle » Livre XX chap. LXXXIV . en ligne : www.remacle.org/bloodwolf/erudits/plineancien/livre20.htm

Pierandrea MATTHIOLI « Les Commentaires de M. Pierre André MATTHIOLE médecin senois sur les six livres de Pédacius Dioscoride Anazarbéen, de la matière médicinale » Trad. Jean DES MOULINS, Lyon 1572, chap. CXI, p. 291-292

François-Victor MERAT, Adrien-Jacques DE LENS « Dictionnaire universel de matière médicale et de thérapeutique générale » Paris, Tome 4°, 1832, p. 206-208

François Joseph CAZIN « Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes » Paris, 3° éd. 1868, p. 622-623

3) Articles scientifiques :

(articles classés par ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents) :

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BARIKBIN B, MAAREFAT A, RAHGOSHAI R, MORAVVEJ H, MOHTASHAM N, YOUSEFI M. « Malva sylvestris in the treatment of hand eczema » Iranian J. of Dermatology 2010 ; 13(4) : 131-34 (Tehran University, Iran)

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WEBOGRAPHIE 

www.fr.wikipedia.org
www.wikiphyto.com
www.doctissimo.fr
www.noctes-gallicanae.fr

Par Dr Dom COQUERET

Le dimanche 6 août 2017

Mis à jour le 2 septembre 2019