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AMARANTE

AMARANTE
ou AMARANTHE

AMARANTE REFLECHIE

Amaranthus retroflexus L.

Article révisé en Août 2019

un groupe d’Amarantes sur l’Ile d’OLERON,
au Port des Salines (Charente-maritime, 17)

Noms vernaculaires :

Amarante ou Amaranthe, Queue de renard
L’étymologie vient du grec et signifie « qui ne fane pas, ne se flétrit pas »

BOTANIQUE 

Famille des Amaranthacées
ou des Chénopodiacées (class. Cronquist)

Plante annuelle, à racine pivotante s’enfonçant profondément dans le sol ; à tige vert-rougeâtre pubescente (poilue), pouvant atteindre 80cm à 1mètre. Les feuilles sont alternes, avec un pétiole long pour celles implantées en bas, et plus court vert le haut de la plante, ovales et de couleur vert-pâle. Les fleurs, à l’aisselle des feuilles, sont en épis « hirsutes » ou en panicules terminaux compacts ; avec des bractées pointues à 5 sépales ; et des fleurs très petites dont la corolle mesure 3-4 mm, de couleur rosée ou pourpre pour certaines variétés qui ont donné le nom à la couleur « amarante » ; cette fleur à 5 étamines. Le fruit, ovoïde, renferme de petites graines noires de 1-2 mm ; un plant d’amarante peut produire 10.000 à 30.000 graines, qui peuvent survivre dans le sol pendant 40 ans !

HABITAT 

L’Amarante est une plante cosmopolite, très répandue sur tous les continents, en zones tempérées et subtropicales. Certaines variétés sont originaires d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale, et du Sud-Ouest d’Amérique du Nord ; d’autres variétés poussent en Asie (notamment en Inde, au Népal, et au Japon) et en Afrique. En Europe, l’Amarante réfléchie est une plante qui s’accommode de tous types de terrains, y compris des terrains pauvres, même si elle préfère les sols riches en nitrates ; elle colonise les terres agricoles, les friches. Elle est bio-indicatrice d’un excès d’apport potassique, et d’une « faim d’azote » à l’automne, ce qui lève sa dormance tardive, automnale.

Les autres principales variétés d’Amarantes sont :

 Amaranthus caudatus, l’Amarante caudée dite « Queue de Renard »

Elle est originaire de la Cordillère des Andes, la « Plante sacrée des Incas », appelée Kiwicha en langue quechua. Sa culture est remise en valeur au Pérou.

 Amaranthus cruentus, l’Amarante couleur-de-sang ou « sanglante », dite encore Amarante étalée ou paniculée. Elle est cultivée au Guatemala.

 Amaranthus hypochondriacus, l’Amarante hypochondriaque ou Amarante élégante ; Elle est originaire du Mexique, « Plante sacrée des Aztèques » avec le Maïs. Elle a été disséminée dans le reste du monde pour des cultures : aux USA, en Afrique tropicale (Kenya), en Europe (Espagne et Europe centrale), ainsi qu’en Asie notamment en Inde où elle s’est acclimatée dans l’Himalaya jusqu’à 2000 m d’altitude.

En réalité, la plupart de ces variétés s’hybrident entre elles, créant des sous-espèces posant des difficultés taxonomiques ! Mais plus que le nom, l’importance majeure de cette plante est sa variabilité permettant une adaptation extraordinaire : elle pousse sur la Côte pacifique depuis le niveau de la mer jusqu’à 4000m d’altitude dans les Andes, supporte le froid, peut s’adapter aussi bien à un climat tempéré que subtropical où elle est capable de résister à la sécheresse. Par contre, en climat trop humide, elle devient sensible à des moisissures, ce qui peut réduire le rendement de la récolte.

Amarante réfléchie le long du GR13,
sous Douzein, à CHAMPS s/ YONNE 89

USAGE MEDICINAL 

1) Histoire de l’AMARANTE et utilisation traditionnelle :

L’Amarante est une des toutes premières plantes alimentaires à avoir été récoltée par les populations de chasseurs-cueilleurs en Méso-Amérique dès le 6° et 5° millénaire avant notre ère. Dans la vallée de Téhuacan au Mexique, et plus particulièrement dans l’abri sous roche de Coxcatlan, l’archéologue MAC NEISH trouva une occupation remontant à 5900 BC, et la preuve de la domestication des premières plantes vers 4000 BC : la citrouille, le piment (chile), l’amarante, l’avocat, et le haricot. A cette époque les amérindiens cueillaient le maïs sauvage, ils ne le cultivèrent que vers 1500 avant notre ère. L’amarante fit partie des plantes alimentaires de la Civilisation Maya dès les III° et II° millénaires avant notre ère, et des Amérindiens du Nord de la Culture Hopewell (1200 avant JC à 400 après JC). Dans la Cordillère des Andes, les Incas la cultivaient depuis ces mêmes époques anciennes sur les plateaux andins.

Lorsque les conquistadors, après avoir découvert les Antilles, débarquèrent dans l’Empire Aztèque, et que CORTES s’empara de la capitale Tenochtitlan en 1521, le Maïs et l’Amarante étaient les deux plantes principales cultivées pour un usage alimentaire. L’Amarante était vénérée à cause de ses propriétés nutritives, stimulante des forces vitales, et très bénéfique pour la santé. Elle était donc considérée, comme le maïs et toutes les autres plantes bénéfiques aux hommes, comme un don des dieux. Sa farine rentrait même dans la confection de figurines en pâte à l’effigie du dieu Huitzilopochtli, portées en procession puis distribuées aux fidèles pour être mangées. Ce rituel fut considéré par le clergé espagnol comme concurrentiel avec le sacrement catholique de l’Eucharistie. Non seulement ce rituel aztèque fut interdit, mais toute culture d’amarante ! Les champs furent détruits, et l’amarante disparut de l’alimentation des amérindiens, au Mexique et au Pérou, jusque vers le XIX° siècle !

En Occident, l’antiquité connaissait déjà cette plante dont le nom grec « amaranthes » qui signifiait « celle qui ne fane pas » ; pour cette raison, elle était un symbole de pérennité, d’immortalité.

DIOSCORIDE, médecin grec du 1° siècle de notre ère, dit que « la plante garantissait les étoffes contre les teignes ; et que prise dans du vin, les sommités sont efficaces contre la dysurie, la sciatique, pour exciter les règles… elles dissipent les obstructions, elles guérissent les catarrhes ».

Elle fut aussi utilisée dans « les crachements de sang, les hémorragies, et les diarrhées » (d’après MERAT de VAUMARTOISE, 1829).

Sa vitalité et sa résistance à la sécheresse et aux maladies ont fait qu’elle s’est multipliée jusqu’à devenir une des adventices les plus « envahissantes ». Considérée comme une des pires « mauvaises herbes » par les agriculteurs (avec le Chénopode blanc, le Chiendent, les Renouées…) elle a servi de justification à l’emploi d’herbicides à doses massives dans les champs de céréales, de soja, ou de maïs...

jusqu’au jour où, aux USA, les premiers signalements de résistance des amarantes aux herbicides apparurent dans les années 80 à l’Atrazine, puis dans les dernières années du XX° siècles à d’autres classes d’herbicides.

En 2004, on découvrit pour la 1° fois en Géorgie (USA), dans un champ de soja, des plants d’Amarante devenus très résistants au Glyphosate (la molécule du Round-up de la firme américaine MONSANTO) ; cette variété Amaranthus caudatus était même multi-résistante à une association d’herbicides, il fallut s’évertuer à en arracher les plants à la main ! Mais bientôt, 50.000 hectares furent « contaminés », à tel point que 5.000 hectares durent tout bonnement être abandonnés ; et tout ceci à cause d’une plante dont nous allons voir qu’elle fut une des premières plantes vivrières de l’humanité ! Quelle revanche de la nature sur l’agriculture industrielle et chimique ! En quelques années, les plants d’Amarante résistante au Glyphosate ont envahi le Brésil, la Chine, l’Australie, et l’Europe. L’inconvénient est que, moissonnée avec le soja, et mêlée à l’alimentation du bétail, elle augmente la quantité de nitrate, ce qui a pu rendre malade quelques cheptels. L’Amarante est devenue « la bête noire de MONSANTO » ! D’après certains scientifiques, un fragment du génome du Soja OGM aurait pu se recombiner à celui de l’adventice, lui conférant sa résistance au pesticide. Ou bien, la plante a muté, sous la « pression », comme le font les bactéries soumises aux antibiotiques.

2) Composition & Pharmacologie 

Sa riche composition nutritive et vitaminique en fait un aliment excellent pour la préservation d’une bonne santé :
Elle est d’une grande richesse nutritionnelle : l’Amarante contient :
 59% d’amidon facilement digestible (sans gluten) ; elle peut donc être consommée dans les régimes sans gluten des patients atteints de maladie coeliaque.

 13% à 18% des protéines, plus exactement 12,5% à 16% (d’après BRESSANI et al, 1987) mais ce taux peut monter jusqu’à 13% à 21% dans certaines variétés sauvages. C’est l’apport protéique végétal le plus important, supérieur à celui contenu dans le soja et les céréales communes comme le blé, ou le maïs. Mais surtout elle contient de la LYSINE, un des 9 acides aminés essentiels (que l’homme ne sait pas synthétiser), au taux de 0,7 à 0,8% des protéines. L’homme la trouve habituellement dans son alimentation (principalement dans les viandes, les poissons, les œufs, les laitages ; et quelques plantes : les légumineuses, seigle , soja). Cette Lysine nous est indispensable à la synthèse des anticorps, à la formation de la trame protéique osseuse, à certaines réactions enzymatiques, et à plusieurs métabolismes.

Parmi les acides aminés, elle apporte notamment de l’Arginine et de la Méthionine.

 5% à 9% de lipides, exactement 5,2%-7,7% (selon BUDIN et al, 1996) et, selon les variétés d’Amarante, entre 7,7% et 12,8% (selon BRESSANI et al, 1987), d’autres auteurs ayant trouvé jusqu’à 17% de lipides.

Parmi ceux-ci, se trouvent particulièrement des Acides gras : essentiellement l’acide Palmitique (19-23%) , l’Acide Oléique (18-38%) l’acide Linoléique (36-55%) et l’acide Stéarique (4%) qui représentent en majorité des acides gras poly-insaturés : mono-insaturés (24% des AG) et poly-insaturés (49% des AG) soit au total 73% d’insaturés (contre seulement 27% d’AG saturés). Ce profil est favorable à la réduction des processus inflammatoires.

Parmi ces lipides : on trouve encore de la Lécithine, un phospholipide nécessaire aux membranes du système nerveux ; et du Squalène qui est un triterpène rentrant comme intermédiaire dans la biosynthèse du cholestérol. L’Amarante en contient 2% à 7% selon les variétés (en moyenne 3-4% des lipides). Ce Squalène, dont le nom provient d’avoir été isolé de la graisse de requin, se trouve aussi en petite quantité dans l’Huile d’olive et le Germe de Blé ; c’est le composé lipidique le plus important pour le revêtement cutané ; il est hydratant, et largement utilisé dans des émulsions cosmétiques ; il est aussi anti-oxydant et antitumoral.

Les autres lipides sont constitués d’une grande richesse en Stérols : Cholestérol, Brassicastérol, Campestérol, et Campestranol, Sitostérol et Sitostanol, Clérostérol, Avenastérol, Stigmastérol, Taxastérol, Gramistérol...

un panicule de fleurs d’Amarante

 des acides phénoliques, surtout dans les graines : les plus représentés étant les acides vanilique, férulique et gallique ; les autres en plus petites quantités étant les acides caféique et caféoylquinique, sinapique, cinnamique, protocatéchique, coumarique, p-hydroxybenzoïque, syringique et salicylique.

 des Flavonoïdes dans les parties aériennes (feuilles et panicules floraux) : Rutine, Isoquercétine et Quercétine, Nicotiflorine, Vitexine et Isovitexine, Kaempférol ; ainsi que des tanins et des anthocyanines.

 des Vitamines liposolubles : Tocophérols et Tocotriénols constituant dans leur ensemble « la Vitamine E  » un complexe puissamment antioxydant qui s’oppose à l’agression du processus oxydatif dans les membranes mitochondriales.

 découverts aussi en petites quantités chez Amaranthus retroflexus : des sesquiterpènes, dénommés Amarantholidosides

 quelques rares amines : Caféoyltyramine, Feruloyldopamine, Sinapoyltyramine, p-Coumaroyltyramine

 dans les graines d’Amarante, a été découvert aussi un peptide bioactif très particulier : la Lunasine, déjà reconnue chez d’autres céréales comme le soja, le seigle, et l’orge. Ce peptide a un rôle « épigénétique » c’est-à-dire qu’il est protecteur et régulateur des gènes ; il intervient dans la croissance des graines ; et possède des propriétés de stimulation immunitaire et anticarcinogène qui pourraient bien trouver des applications thérapeutiques humaines.

 une richesse en minéraux : Fer, Calcium, Magnésium, Potassium, Phosphore, Cuivre, Zinc, Manganèse et Sélénium.

 des Vitamines : C, B, E, bêta-carotène

 et 4-5% de fibres.

3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES de l’AMARANTE

Les Amarantes sont surtout des plantes nutritives.

Leurs propriétés spécifiquement médicinales sont limitées à :
=> un léger effet diurétique
=> une action emménagogue, qui favorise la bonne venue des règles
=> un pouvoir galactogène (améliore la montée de lait, comme le FENOUIL et le GALEGA)
=> une action légèrement astringente : dans les diarrhées
=> et par ses mucilages, une régulation du transit intestinal.

D’autres propriétés médicinales ont récemment été citées (CASELATO-SOUSA et al, 2012) :
=> un effet hypocholestérolémiant favorable aux hypertendus
=> un abaissement de la glycémie
=> un effet immunostimulant
=> une action antioxydante et antitumorale
=> une propriété antiallergique
=> une amélioration des sujets anémiques
=> une amélioration nutritionnelle chez les patients atteints de maladie coeliaque

USAGE CULINAIRE 

C’est la valeur nutritive des différentes variétés d’Amarantes qui constitue l’intérêt majeur de cette plante :

 les jeunes feuilles peuvent être consommées crues, en salade ; ou cuites à l’eau ou à la vapeur comme des épinards.

Dans l’Ile Maurice, à la Réunion et aux Seychelles, en Inde et au Bengla-Desh, les feuilles d’une variété proche Amaranthus gangeticus sont consommées ainsi, en épinards, sous le nom de « Brèdes de Malabar  ».

 les graines d’Amarante doivent être lavées avant cuisson, puis on les cuit à l’eau, comme du Quinoa. Elle sont légèrement collantes, ce qui facilite la confection de galettes végétales, mélangées à des herbes, des œufs, et des épices.

Réduites en farine, celle-ci peut s’incorporer dans une proportion de 20% à 25% avec une autre farine de froment pour faire du pain. Les graines peuvent être également torréfiées, et écrasées en poudre, consommables directement délayées dans de l’eau, du thé, du lait, ou un lait végétal.

On trouve dans le commerce un mélange de Graines torréfiées des Andes (associant Quinoa, Kiwicha (=Amarante), et Kanihua une graine de la famille des chénopodiacées très voisine du Quinoa).

Enfin, on peut les consommer sous forme de graines germées.

L’Amarante est une plante prometteuse. Elle peut représenter une plante d’avenir pour les pays du Tiers Monde. En complément des 4 céréales basiques (le blé, le riz, le maïs, le soja) et de la pomme de terre, cette « pseudo-céréale » est une plante alternative, capable d’éradiquer la faim et la pauvreté. Des responsables de programmes alimentaires l’appellent « la céréale du 3° Millénaire  ». En Afrique, avec d’autres végétaux comme les feuilles de MORINGA, elle peut résoudre les problèmes de malnutrition par sa grande richesse nutritionnelle. On en prépare des bouillies pour les enfants. D’après des études agronomiques, sur une même surface cultivée, on peut nourrir 2 fois plus de gens avec de l’Amarante qu’avec du soja. L’Amarante pousse sur tous les sols pauvres, elle résiste à la sécheresse, ne réclame pas d’engrais, et résiste naturellement aux maladies. Quoi de plus écologique !

RECOLTE

 les feuilles sont à cueillir quand la plante est jeune (mesure 20-30 cm), au printemps s’il s’agit de les consommer fraiches, en salade.

Sinon, récolter les feuilles au fur et à mesure de la croissance de la plante au cours de l’été : laisser sécher, conserver en bocaux fermés, à l’abri de la lumière, pour des tisanes.

 les graines sont à récolter à maturité, à la fin de l’été ou à l’automne (Septembre-Octobre) : laisser sécher la plante en bouquets la tête en bas, puis secouer les panicules dans un sac pour y faire tomber les graines.

EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE

Déjà à des fins médicinales, se nourrir de feuilles ou de graines d’Amarante apporte des bienfaits pour la santé.

Plus spécifiquement, on peut aussi compléter par :
 des INFUSIONS de feuilles séchées : 10 g par tasse de 100-150 ml, laisser infuser 10-15 mn. A prendre en guise de « thé », ou par cure pour régulariser le transit en cas de constipation ;
 des décoctions de graines, dont on boit le jus décocté (tout en mangeant les graines cuites)

Panicule d’Amarante bourré de bonnes graines

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 

1) Bibliographie générale :

Gérard DUCERF « L’encyclopédie des Plantes bio-indicatrices » p. 82-85

Richard MAC NEISH « The Préhistory of Tehuacan Valley » 1967-1972

Marie-Claude PAUME « Sauvages et comestibles » p. 28-29

2) Ouvrages anciens :

François Victor MERAT de VAUMARTOISE, Adrien Jacques de LENS
« Dictionnaire universel de matière médicale, et de thérapeutique générale », Paris, 1829, Vol 1, p. 221 (et Bruxelles, 1837, Tome premier, p. 102)

3) Articles scientifiques :

(articles classés par ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents) :

BRESSANI R, GONZALES JM, ZUNIGA J, BREUNER M, ELIAS LG « Yield, selected chemical composition and nutritive value of 14 selections of amaranth grain representing four species » J. Sci. Food and Agriculture 1987 ; 38(4) : 347-56 (Institute of Nutrition of Central America, Panama, Guatemala)

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WEBOGRAPHIE

www.fr.wikipedia.org
www.fr.wikisource.org (origine des plantes cultivées)
www.energie-sante.net
www.plantes-comestibles.fr
www.agirsante.typepad.fr
www.biolineaires.com (L’amarante : la graine miraculeuse des Incas)
www.archaeology.about.com (The Origin and Use of Amaranth in Ancient Mesoamerica)

Par Dr Dom COQUERET

Le jeudi 27 juillet 2017

Mis à jour le 13 août 2019