PIMPRENELLE
PETITE PIMPRENELLE
Sanguisorba minor Scop.
et
GRANDE PIMPRENELLE
ou SANGUISORBE
Sanguisorba officinalis L.
Nom Vernaculaires :
Ces 2 Pimprenelles sont chacune appelées « Sanguisorbe » c’est-à-dire « qui absorbe le sang »
– la Petite : Pimprenelle des jardins, Petite Sanguisorbe, Bipinelle
– la Grande : Pimprenelle officinale, Sanguisorbe
BOTANIQUE
Famille des Rosacées
la PETITE PIMPRENELLE dont les synonymies sont : Pimpinella sanguisorba et Poterium sanguisorba ; est une plante herbacée vivace, possédant une souche ligneuse. La tige assez fine est peu ramifiée, plus ou moins rougeâtre, de 30-40 cm de hauteur, parfois jusqu’à 60 cm. Les feuilles composées sont alternes, imparipennées (faites de 7 à 15 folioles, réparties sur 2 rangs avec une feuille terminale) et dentées. Au sommet de chaque tige est un épi floral ovoïde d’environ 2 cm, présentant la particularité d’échafauder ses fleurs de 3 sexes sur 3 niveaux différents, de bas en haut : les fleurs mâles, puis les hermaphrodites, enfin au sommet les fleurs femelles ; les fleurs de Pimprenelle n’ont pas de pétales, seulement 4 sépales verdâtres ; les fleurs mâles ont des étamines nombreuses pendantes ; les hermaphrodites 1 à 4 étamines ; les fleurs femelles 2 styles surmontés d’un bouquet de filaments rouges.
Les fruits sont une capsule contenant 2 à 3 graines.
La GRANDE PIMPRENELLE a les mêmes caractères morphologiques. La différence en est une plus grande taille, pouvant aller jusqu’à 1 mètre à 1,5 mètre. Ses feuilles pennées sont plus grandes, avec des limbes en « dents de scie ». L’épi floral ovoïde est plus allongé, de couleur pourpre, due au rouge-pourpré des sépales.
HABITAT
Les Pimprenelles sont répandues en Europe, en Afrique du Nord, et en Asie dans les régions tempérées. Elle a été naturalisée en Amérique du Nord.
La Petite Pimprenelle est très courante en France dans les régions septentrionales, sur les pelouses et coteaux calcaires, sur sol à PH élevé. Elle a été cultivée depuis l’antiquité dans les jardins comme condiment.
La Grande Pimprenelle croît en Europe centrale ; elle est plus rare en France, poussant plutôt dans les prairies humides montagneuses de l’Est (Vosges, Jura et Alpes) et sur les plateaux du Massif Central ; elle est rare en régions méditerranéennes.
USAGE MEDICINAL
1) Historique et usages traditionnels
La Pimprenelle semble n’avoir pas eu d’usage bien particulier dans l’antiquité d’un point de vue médicinal, mais elle était plantée dans les jardins horticoles jusqu’au Moyen-Age et au-delà, comme plante condimentaire, avant d’être détrônée par le Persil. Autrefois, son ancien nom de « Pimpinella » dérivait de « piper », en latin le poivre, à cause de sa saveur légèrement poivrée. Par déformation, le mot devint « Pimprenelle ».
Leonhart FUCHS, médecin allemand et botaniste à Tübingen au XVI° siècle, nomma la Grande Pimprenelle « Sanguisorba » d’après sa couleur rouge-sang et les propriétés hémostatiques qui lui furent attribuées en rapport avec cette « signature ».
MATTHIOLI, botaniste italien de la Renaissance, distingue bien 2 variétés de « Pimpinella » : la grande qui « croît en Bohême par les prés » et la petite. Mais il précise que « Toutefois toutes les deux sont de mêmes vertus » ; dont la principale est d’être astringente : « elle est singulière pour arrêter le flux menstruel des femmes et réprimer toutes dysenteries, et autres flux de ventre, et même tous vomissements causés d’abondance d’humeurs colériques. L’herbe est bonne à guérir plaies et ulcères : aussi la met-on en onguents préparés pour les plaies de la tête et pour les chancres. Matheus CURTIUS, médecin fameux de notre temps, la loue grandement dans les fièvres pestilentielles et contagieuses ».
Nicolas LEMERY, Maitre-apothicaire parisien au XVIII° siècle, résume les qualités de la Petite Pimprenelle en ces termes savants : « Elle est dessiccative, rafraichissante, détersive, vulnéraire, propre pour la phtisie, pour les fluxions de la poitrine, pour arrêter les hémorragies, étant prise en décoction ou appliquée extérieurement ».
Complètement oubliée au XIX° siècle, elle réapparait lors qu’au cours de la Guerre 14-18 le Dr Henri LECLERC dût prodiguer ses soins pendant la bataille de la Marne avec les moyens du bord. Il soigna les soldats blessés et les populations avec plantes ramassées dans les champs et les fossés. Ainsi put-il publier en 1919 les bons résultats qu’il avait eu avec la seule Pimprenelle, en décoction de plante fraiche, dans des « entérites dysentériformes ».
L’abbé FOURNIER au XX° siècle confirme que les 2 Pimprenelles ont les mêmes propriétés : « Toutes les deux sont diurétiques, stomachiques, apéritives et astringentes. On les recommande dans les divers cas justiciables des astringents et du tanin : diarrhées, dysenterie, entérite, crachements de sang, hématurie, métrorragies, hémorroïdes, catarrhes, hémorragies diverses et phtisie même ».
Depuis plusieurs siècles, la Sanguisorbe officinale faisait partie de la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise et Coréenne ; indiquée pour les ulcères gastriques saignants, les infections intestinales, les brûlures, et la dermatite (ZHAO, 2017) (JANG, 2018).
2) Composition & Pharmacologie
Les études pharmacologiques ont permis d’isoler chez les Pimprenelles :
– de la Vitamine C
– de l’ alpha-tocophérol
– et du bêta-carotène
– surtout des tanins : qui se concentrent dans les racines. Ce ceux eux qui sont très astringents.
Sur des Pimprenelles ( Petite Sanguisorbe) cultivées en Grèce, l’analyse retrouvait surtout des tanins hydrolysables :
Catéchine
Epi-Catéchine dimère et tétramère (dans la racine)
Digalloyl-glucoside (seulement dans les parties aériennes)
Galloyl-bis-HHDP-glucoside
Sanguiine H10
Pédunculagine (seulement dans la racine)
– et des Polyphénols (Flavonoïdes) :
Apigénine-O-déoxyhexoside
Punicalgine (gallate)
Lambertianine
Acide Ellagique
Acide Ellagique pentoside
Quercétine-galloyl-hexoside
Quercétine-O-glucuronide
Quercétine-O-pentoside
Kaempférol-O-glucuronide (KARKANIS, 2019).
Ce sont tous des anti-oxydants.
– des acides phénoliques : acide arjunique, euscaphique, tormentique, pomolique, rosamultique, benzoïque... (qui préviennent les maladies cardiovasculaires, dégénératives et cancéreuses, en piégeant les radicaux libres)
– des triterpènes, dont :
l’acide ursolique, présent également chez la Sauge, le Thym, le Romarin, la Marjolaine, le Basilic... ; qui cumule des propriétés : anti-inflammatoire, antimicrobienne et antivirale, et anticancéreuse.
le tormentoside, isolé aussi chez la Potentille erecta (Tormentille)
le nigaichigoside, retrouvé aussi chez Rosa laevigata, le Rosier grimpant dit « des Cherokees »
Plusieurs de ces composés triterpéniques possèdent une action cytotoxique sur certains types de cancers.
– des saponosides (sanguisorbine) qui ont un rôle de défense dans le règne végétal ; et chez l’homme, des effets anti-inflammatoires et expectorants.
– enfin, une Huile Essentielle en petite quantité.
Les Flavonoïdes qui sont majoritaires dans la plante rendent compte de son activité anti-oxydante, et antibactérienne sur les bactéries Gram + et certaines bactéries Gram - (E. Coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa) (GAWRON-GZELLA, 2016).
Par ailleurs, les extraits de racine de Sanguisorbe sont antibactérienne sur le Propionibacterium acnes, germe cutané impliqué dans les poussées d’acné (KIM, 2018).
La Petite Pimprenelle s’est aussi avéré antivirale, in vitro, sur le Virus de l’Immunodéficience Humaine (HIV1), de même qu’une autre plante l’Hélianthème tubéraire (BEDOYA, 2001).
Parmi 9 plantes testées riches en Flavonoïdes, c’est la Pimprenelle (S. minor) qui s’est avérée la plus efficace sur des fungi se développant sur des fruits après leur récolte. Elle a inhibé complètement, in vitro, la germination des souches de Monilinia laxa, Penicillium digitatum, Penicillium italicum, et Aspergillus niger ; et elle a très fortement réduit celle du Botrytis cinerea, l’agent de la pourriture grise (qui s’installe sur les raisins, les tomates et les fraises). Sur des fruits talés, comme les abricots et les nectarines, l’extrait de Pimprenelle pulvérisé protège contre la pourriture brune. Les substances antifongiques incriminées pour cet effet sont des dérivés d’acide caféique (comme le Verbascoside), et des Flavonoïdes : la Quercétine-3-Glucoside et le Kaempférol-3-Glucoside. Cette découverte pourrait trouver application dans l’agro-alimentaire pour le traitement naturel des fruits après récolte (GATTO, 2011).
Les propriétés hémostatiques de la plante ont été rapportées aux Glucosiques terpéniques. C’est le Ziu-glucoside, extrait de la racine de la Sanguisorbe officinale, qui s’est avérée le plus puissant hémostatique (SUN, 2012).
Deux acides ellagiques de la racine de Sanguisorbe ont démontré une action hématopoïétique : ils stimulent, à partir des cellules souches de la moëlle osseuse, la différentiation des mégacaryocytes et leur production. Ceux-ci sont les cellules géantes qui fabriquent et larguent les plaquettes qui ont un rôle dans la crase sanguine. Leur stimulation par ces tanins dérivés d’acides ellagiques pourrait trouver une application clinique dans le cas de thrombopénie (baisse du taux de plaquettes) (GAO, 2014).
Ces Glucosiques terpéniques possèdent encore une activité anti-inflammatoire, en réduisant la production des médiateurs de l’inflammation comme l’Oxyde Nitrique (NO), le TNF- α (Tumor nécrosis Factor-α), ainsi que l’Interleukine-6 (IL-6) (GUO, 2019).
Plusieurs composés ont également été isolés qui sont anti-allergiques ; en inhibant de façon significative la libération de β-hexosaminidase, et la production d’Interleukine-4 (IL-4) (SU, 2018).
Testés sur 4 lignées cellulaires cancéreuses, des extraits de racine de Pimprenelle (Petite Sanguisorbe) ont montré la meilleure cytotoxicité sur les cellules Hela (cancer du col utérin), MCF-7 (adénocarcinome mammaire) et NCI-H460 (cancer pulmonaire non-à-petites cellules) ; alors que les parties aériennes de la plante étaient plus puissantes sur les cellules Hep-G2 (hépatocarcinome) (KARKANIS, 2019).
Des extraits de Sanguisorbe officinale ont montré également, in vitro, une activité cytotoxique sur plusieurs cultures de cellules cancéreuses, dont le cancer de la prostate. Le mécanisme d’action est une baisse de la protéine BcL-1, une protéine anti-apoptotique dont l’expression et le taux sont très élevés chez certains cancers. L’abaissement du BcL-1, ainsi que l’oligomérisation du Bax qui lui est pro-apoptotique, conduisent à rétablir la capacité d’apoptose (mort cellulaire programmée) de la cellule cancéreuse prostatique. (CHOI, 2012).
Avec un extrait aqueux (infusion) de Sanguisorbe, le même mécanisme d’inhibition tumorale a été montré sur des cellules de cancer oral (SHIN, 2012).
(il faut en rapprocher l’action antitumorale de la Scutellaire du Lac Baïkal, Scutellaria baicalensis, dont un polyphénol la Baicaléine inhibe la croissance des cellules cancéreuses pancréatiques, en diminuant aussi la protéine BcL-1, restaurant l’apoptose) (TAKAHASHI, 2011).
Des chercheurs ont montré que certains tanins comme l’acide gallique et l’acide ellagique exercent un effet freineur de l’angiogénèse, c’est-à-dire des néo-vaisseaux induits, dans des cancers du sein, et ainsi qu’un effet favorisant l’apoptose (c’est-à-dire la mort des cellules cancéreuses) (WANG et all. 2012 a ). La même équipe, de l’Université de Hong Kong, a pu préciser que l’acide Ellagique, un polyphénol largement présent dans les fruits et légumes, possède une action anti-angiogénique par inhibition directe du VEGFR-2 qui est un facteur primordial de formation de néo-vaisseaux, dans le cancer du sein (WANG, 2012 b).
La Petite Pimprenelle (Sanguisorba minor) est aussi un inhibiteur de la plasmine (qui, issue de l’activation du plasminogène, est une peptidase, une enzyme protéolytique, qui lyse la fibrine des caillots sanguins). Mais cette plasmine dégrade aussi des protéines membranaires et des glycoprotéines des membranes basales, ce qui favorise la migration des cellules cancéreuses. La substance majoritairement responsable de cette action a été identifiée comme étant la Quercétine-3-Glucuronide (Q3G), un dérivé osidique de Flavonoïde qui représente environ 10% du contenu phénolique de l’extrait de la plante. Ainsi cette Q3G, par son action anti-plasmine, inhibe l’invasivité des cellules cancéreuses, c’est -à-dire leur pouvoir métastatique (CUCCIOLONI, 2012).
Sur le cancer colorectal aussi, le mécanisme d’action vient d’être très récemment élucidé : c’est un tanin, le 1,4,6-Tri-O-Galloyl-β -d-Glucopyranose, qui bloque la voie de transcription de la Wnt/β- Caténine ; la conséquence en est, par l’augmentation de la Capsase 3 et le clivage du PARP, l’apoptose de la cellule cancéreuse (LI, 2019).
Enfin, des extraits aqueux de racines de Sanguisorbe, anti-proliférative sur 2 lignées cellulaires de cancer colorectal, sensibilisent ces cellules à l’action de la chimiothérapie par 5-Fluorouracile (5-FU). Co-administrés, la Sanguisorbe et le 5-FU ont une cation anti-tumorale synergique. Le mode d’action serait la production de l’Oxygène réactif (ROS), une augmentation du Bax/Bcl-2, l’activation de la Capsase 9/3 et le clivage du PARP, conduisant à l’apoptose (mort cellulaire) des cellules cancéreuses (LIU, 2016).
3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES des PIMPRENELLES
D’après l’expérimentation traditionnelle, les indications de la Petite Pimprenelle et de la Sanguisorbe officinale se recoupent. Et les recherches scientifiques cités ont montré qu’elles renferment, plus ou moins, les mêmes polyphénols responsables de son activité.
Retenons :
=> l’effet astringent de ses tanins (qu’on retrouve chez d’autres rosacées comme la POTENTILLE TORMENTILLE et la BENOÎTE) utiles dans toute perte liquidienne excessive, notamment :
– dans les diarrhées
– et les pertes hémorragiques. La précieuse « Sanguisorbe » peut limiter, le temps du bilan étiologique, les saignements intempestifs :
d’une plaie hémorragique
d’un épistaxis
d’une hyperménorrhée (règles trop abondantes) et de méno-métrorragies,
en cas de saignement ulcéreux gastrique, de mélaena (selles noires),
des colites hémorragiques,
des rectorragies et saignements hémorroïdaires,
des hémoptysies (toux sanguinolentes)
des hématuries...
=> leurs propriétés antivirales et anti-inflammatoires qui ont été mise en évidence, y compris sur le virus de l’Immunodéficience humaine (HIV) (BEDOYA, 2001). On peut utiliser des infusions de PiMPRENELLE dans des viroses pulmonaires ou des syndromes grippaux, en association au ROMARIN et au THYM... d’autant qu’elle est aussi expectorante.
=> elle soulage l’inflammation cutanée des érythèmes solaires ou des brûlures.
=> de très intéressantes propriétés anti-cancéreuses ont été mises en évidence depuis la dernière décennie, sur plusieurs types de cancers (mammaire, pancréatique, colorectal, prostatique, oral...). Ce qui est remarquable, c’est que plusieurs composants des Pimprenelles agissent pour inhiber la croissance tumorale, limiter le processus d’invasion et de dissémination métastatique, entraver l’angiogenèse (néo-vaisseaux tumoraux), et finalement rétablir l’apoptose (mort cellulaire) des cellules tumorales. En outre, une synergie thérapeutique a été relevée avec le 5-FLUOROURACILE (5-FU).
Ceci mérite que soient poursuivies des recherches complémentaires, en vue d’applications cliniques validées et codifiées.
RECOLTE
On récolte la plante entière, avec les racines et les parties aériennes.
Faire sécher, et conserver en bocaux à l’abri de la lumière.
EMPLOI CULINAIRE :
La Petite Pimprenelle est dite « Pimprenelle des jardins » parce qu’elle a depuis très longtemps fait partie des plantes horticoles à usage condimentaire. On l’utilisait comme le persil, le cerfeuil, ou la ciboulette.
Les jeunes feuilles se mangent en salade, elle ont un discret goût de concombre.
EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE
– en INFUSION ou DECOCTION de plante entière, ou de racines : 50 à 100g /litre (soit 8 à 15 g / tasse de 150 ml) x 3 à 4 tasses par jour pour ses indications astringentes (diarrhées, ou saignements)
– en Décoction pour usage externe : 50 à 100 g/ Litre, en lotion sur des
érythèmes.
– en TEINTURE MERE : SANGUISORBA OFFICINALIS TM : 30 à 50 gouttes x 3 fois / jour, en cas de diarrhées, saignement de nez ou règles trop abondantes...
PHARMACOPEE FRANÇAISE
Liste A (ansm Janvier 2017) pour la Sanguisorbe (parties souterraines)
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Gérard DUCERF « L’encyclopédie des Plantes bio-indicatrices » Vol1,p.291
Francis DEBAISIEUX – Jean-Marie POLESE « Plantes médicinales » p. 88
Clotilde BOISVERT « Plantes et remèdes naturels » p. 413-414
2) Ouvrages anciens :
Pierandrea MATTHIOLI « Commentaires de M. André MATTHIOLUS médecin senois sur les six livres de Pedacius Dioscoride Anazarbéen, de la matière médicinale », trad. Jean DESMOULINS, Lyon, 1579, chap XLV, p.580
Nicolas LEMERY « Dictionnaire universel des drogues simples », 1760, p. 592
3) Article scientifiques
(classés en ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents)
En langue anglaise :
la Pimprenelle ou Petite Sanguisorbe est appelée « SMALL BURNET »,
et la Sanguisorbe ou Grande Pimprenelle est appelée « GREAT BURNET »
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WEBOGRAPHIE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pimprenelle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanguisorba_officinalis
https://quelle-est-cette-fleur.com/Fiches-botaniques/grande-pimprenelle.php
http://www.wikiphyto.org/wiki/Pimprenelle
http://www.wikiphyto.org/wiki/Sanguisorbe
https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/pimprenelle.htm
https://www.lemonde-des-plantes.com/pimprenelle-sanguisorba-minor/
https://www.mr-plantes.com/2011/03/primprenelle-sanguisorba-officinalis/
https://www.terrevivante.org/768-la-pimprenelle.htm (Sylvie HAMPIKIAN)