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MELILOT

MELILOT

Melilotus officinalis (L.) Lam.

une haie de Mélilots à LES ORRES (Hautes Alpes)

une haie de Mélilot à LES ORRES, Route du Château (Hautes Alpes)

Noms vernaculaires :

Mélilot officinal, Mélilot jaune, Pratelle, Trèfle jaune, Trèfle des mouches, Luzerne bâtarde, Mirlirot…

BOTANIQUE :

Famille des Fabacées (ou Papilionacées)

Plante herbacée bisannuelle ; sa tige cannelée, dressée, et ramifiée, atteint généralement 50 à 70 cm, mais parfois le mètre. Les feuilles sont alternes, pétiolées, et trifoliées (c’est-à-dire qu’elles ont 3 folioles, qui sont finement dentées). Les pédoncules floraux, nés à l’aisselle des feuilles, portent des inflorescences en grappe, aux fleurs à 5 pétales de type papilionacé (les ailes de la fleur sont plus longues que la carène) et 10 étamines.

Les fruits sont des gousses pendantes et brunâtres, contenant 1 à 2 graines jaunâtres, parfois 3).

La plante est très mellifère, attirant les abeilles par son « odeur de foin séché », très agréable. Au séchage, cette odeur aromatique s’accentue pour donner un parfum vanillé pénétrant.

D’autres variétés proches existent, dont :

 le MELILOT BLANC (Melilotus albus)

 et le MELILOT BLEU (Melilotus coeruleus) appelé « Baumier du Pérou », ou « Lotier odorant » à cause de son parfum suave vanillé.

HABITAT 

le Mélilot est répandu en Europe, en Turquie, en Russie et en Asie jusque dans l’Himalaya. Il a été importé dans les Amériques et en Australie.

USAGE MEDICINAL :

Historique et usages traditionnels :

Les Grecs l’avaient appelé « melilôton », ce qui signifie « Lotus ou Lotier à miel ». DIOSCORIDE au I° siècle l’estimait tant il était mellifère : « il n’y a point de plante dont les abeilles tirent un miel plus doux et en plus grande quantité » (cité par Robert JAMES). Il faut réaliser qu’à cette époque, le miel était la seule source de sucre rajoutée dans l’alimentation. On en faisait une boisson, l’Hydromel…

Ce fut GALIEN, médecin grec de Pergame au II° siècle, ayant exercé auprès de l’Empereur à Rome, qui semble avoir introduit le Mélilot dans la Pharmacopée : comme antispasmodique digestif, et localement contre l’inflammation et les enflures.

Au Moyen-Age, il faisait partie des plantes « résolutives », prescrites pour résorber les oedèmes, en particulier post-traumatiques.

Fabrice d’ACQUAPENDENTE (1533-1619) chirurgien à Padoue, dans la chirurgie des « apostèmes » qui étaient toute tuméfaction liquidienne contenant une humeur, et en particulier dans la chirurgie crânienne des hydrocéphalies, conseillait d’utiliser au préalable des topiques. « On fomente la tumeur avec une éponge abreuvée et exprimée en la décoction de mauve, de mélilot, et d’aneth ».

Petrus FORESTUS(1522-1597) qui, après des études de Médecine en Italie et à Paris, rentra dans son pays des Pays-Bas où il exerça à Delf puis Leyde, recommanda aussi un onguent avec lequel AMATUS LUSITANUS, médecin portugais, « avait résolu une de ces tumeurs ». Cet onguent était à base de poudre d’absinthe, de camomille et de mélilot (dans du beurre frais, de l’huile de camomille, avec un peu de cire).

Au XVII° siècle, des emplâtres « émollients » associaient le safran (croccus), le mélilot, et la camomille.

En 1747, Robert JAMES, un médecin anglais, écrit que « les fleurs de Mélilot passent pour avoir la vertu d’amollir, de discuter, de dissoudre et de calmer les douleurs ; c’est pourquoi on les fait entrer fréquemment dans les cataplasmes pour les inflammations, les tumeurs dures et toutes sortes d’enflures ». Egalement, « on se sert du Mélilot dans les lavements carminatifs et dans les cataplasmes adoucissants et résolutifs ». Il cite Simon PAULI qui fut médecin du roi du Danemark au XVII°s. et en vantait l’efficacité en « fomentation » (application externe) « pour calmer les douleurs de la pleurésie ».

En infusion dans de l’eau, il « adoucit fort l’inflammation des yeux ».

Un siècle plus tard, en 1837, MERAT dit qu’il a été employé « contre les fleurs blanches » (les leucorrhées). On l’a vanté contre la colique, les vents, le rhumatisme, etc. Aujourd’hui, on n’emploie plus le mélilot qu’à l’extérieur, comme résolutif léger des inflammations, surtout de celles de l’œil ».

A la fin du XIX° siècle, CAZIN dit que l’on ne l’employait plus guère que :

 pour la colique venteuse, la tympanite, avec tension douloureuse du bas-ventre. « Les campagnards font, pour ces lavements, une décoction des sommités de cette plante dans du bouillon de tripes » (sic !)

 en décoction sur les tumeurs inflammatoires

 en eau distillée comme collyre

 en huile de mélilot (1 part de fleurs séchées dans 8 parts d’huile d’olive, en digestion au bain-marie pendant 2 heures)

Harvey Wickes FELTER et John Uri LLOYD, de l’Ecole éclectique américaine, attribuaient au Mélilot en 1898 des propriétés antinévralgiques (sur les migraines et les névralgies récurrentes au froid), sur les douleurs ovariennes (des dysménorrhées), et sur les douleurs viscérales.

2) Composition & pharmacologie :

On avait remarqué que l’odeur de « foin coupé » du Mélilot cueilli s’accentuait au séchage, prenait une odeur aromatique agréable, balsamique, évoquant la vanille. Il fallut attendre le XIX° siècle pour que la substance responsable de cette fragrance fut découverte, par VOGEL en 1820 : la COUMARINE. Elle fut appelée ainsi par analogie avec le « coumarou », un arbre d’Amérique du Sud qui fournit les fèves Tonka, dont l’odeur était semblable. Ces fèves contenaient la même substance, en grande quantité ; on la trouva aussi chez d’autres plantes comme l’Aspérule odorante, la Cannelle de Ceylan…

Les « coumariniques » sont en fait tout une famille d’hétérosides isolés de nombreuses plantes. Dans le Mélilot, c’est le Mélitoside qui se transforme à la dessication en Coumarine (une benzopyrone). Celle-ci, présente entre 0,2% et 0,4 %, est responsable des principales propriétés médicinales de la plante. Elle favorise la reprise des liquides interstitiels et des protéines qu’ils contiennent, dans la circulation lymphatique. Lorsque ces protéines stagnent dans des tissus, elles entrainent une rétention oedémateuse, de l’inflammation, puis à terme de la sclérose. Des études récentes ont mis en évidence une action stimulante de la Coumarine sur les macrophages chargés de dégrader et d’éliminer ces protéines. Ainsi favorise-t-elle la résorption de l’œdème, et une régression des phénomènes inflammatoires.

De nombreux essais cliniques ont été effectués entre 1970 et 1999, dans l’insuffisance veineuse avec varicose et oedème, illustrant l’action favorable de la Coumarine sur le soulagement de la sensation de jambes lourdes, la régression de l’œdème, la cicatrisation des ulcères variqueux, et la réduction des complications phlébitiques (BABILLIOT, 1980) et (CASLEY-SMITH, 1993).

Une réduction du lymphoedème post-opératoire des femmes mastectomisées pour cancer du sein a été mise en évidence par des études cliniques (MURACA, 1999) et (PASTURA, 1999) ; dans cette dernière étude menée en Italie, 79% des femmes présentant un lymphoedème post-opératoire ont été améliorées, d’une réduction toutefois modeste (moins 5% de la circonférence du bras) mais significative ; méritant d’être toujours associée à un drainage lymphatique manuel.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Depuis les années 1920, en Amérique, en période de temps humide, du bétail nourri au fourrage contenant une trop grande quantité de mélilot moisi présentait des hémorragies internes ; les éleveurs appelaient cela « la maladie du mélilot gâté ». Il fallut plusieurs années encore pour que Karl Paul LINK découvrit en 1941 que la Coumarine de la plante était transformée par une contamination fongique en une substance anti-coagulante, le dicoumarol. Etudié par MEUNIER et MENTZER en 1943, puis par QUICK en 1944, ce dicoumarol fut trouvé être un puissant bloqueur de la Vitamine K qui au niveau du foie est indispensable à la synthèse de facteurs de la coagulation (dont la thrombine). C’est à partir du dicoumarol que fut fabriquée la Warfarine (ou 4-hydroxycoumarine), commercialisée sous le nom de COUMADINE, le premier anti-coagulant de la famille des « Anti-Vitamine K » utilisé en thérapeutique pour fluidifier le sang dans les thromboses, phlébites, embolies pulmonaires, emboles cérébraux sur fibrillation auriculaire… et toujours le 1° anti-coagulant prescrit aux USA.

Il fut utilisé aussi comme « mort-aux-rat » dans des campagnes de dératisation.

A noter que la Coumarine, elle, n’est pas anticoagulante.

Dans le Mélilot, ont également été trouvés : des Polyphénols :

 des flavonoïdes : Isoquercétine, Kaempférol et glucosides de Kaempférol, Rutine, Apigénine, Robinine, Clovine, Médicarppin (YANG, 2014) qui sont tous antioxidants, anti-inflammatoires, antibactériens, protecteurs vasculaires...

 des triterpènes  : Lupanone et Lupeol, l’acide Bétulinique (un triterpénoïde qui possède un pouvoir antitumoral en favorisant l’apoptose des cellules cancéreuses) et l’acide Oléanolique, un triterpénoïde pentacyclique antiviral, anti-inflammatoire, hépatoprotecteur, et également antitumoral (ANWER, 2008)

 et des acides phénols (HASAN AGHA, 2007) et (KRZAKOWA M, 2010)

 du béta-sitostérol  : un stérol présent chez beaucoup de végétaux, qui est anti-inflammatoire et immunomodulateur

Les 2 constituants principaux de L’Huile Essentielle (HE) extraite des feuilles de Mélilot sont la COUMARINE (35,3% de l’HE) et le (Z)-3-hexen-1-ol (25,9% de l’HE) (QUIJANO-CELIS, 2010)

A noter que, dans le Miel de Mélilot, sont retrouvés des catéchines, de l’acide gallique principalement, et des dérivés terpéniques (JASICKA-MISIAK, 2017)

Les recherches pharmacologiques ont démontré comme propriétés du Mélilot :

 une action antioxydante marquée qui est proportionnelle à la concentration de l’extrait utilisé ; cette action résulte principalement de la Coumarine majoritaire (246,3mg/g), potentialisée par les effets antioxydants propres des composés phénoliques (134,5mg/g) et des Flavonoïdes totaux (48,5mg/g) (BRAGA, 2012).

Les Polyphénols de Mélilot, avec un indice de piégeage des radicaux libres mesuré à IC50 : 0,018mg/ml, sont 4 fois plus puissants que l’antioxydant synthétique BHT (Butylated Hydroxy Toluene) largement utilisé comme conservateur alimentaire (POURMORAD, 2006). Il faut savoir que cet additif, en français « Hydroxytoluène butylé » ayant pour code européen E321, est le principal conservateur utilisé dans l’industrie cosmétique et alimentaire contre l’oxydation des graisses, car il est peu coûteux et résiste à la chaleur. Malheureusement, il est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, avec un effet oestrogène. Le recours à des additifs antioxydants naturels serait préférables comme ces polyphénols de MELILOT, la Vitamine E, et des extraits naturels de CURCUMA, de ROMARIN ou d’ORIGAN...

 une action antibactérienne sur les Gram +, et une inhibition de la formation du biofilm chez les Proteus mirabilis et Pseudomonas aeruginosa (MLADENOVIC, 2016).

 une action antifongique sur le Microsporum canis (responsable des dartes transmises aux enfants par les animaux de compagnie) et sur divers Trichophytons (responsable des trichophyties comme les teignes) ; cette action est principalement attribuable au Kaempférol-glucoside à une concentration entre 1% et 3% (NASER, 2014).

 une action anti-inflammatoire (PLESCA-MANEA, 2002)

Mélilot à l’Abbaye de BOSCODON (Hautes Alpes)

Mélilot à l’Abbaye de BOSCODON (Hautes Alpes)

3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES du MELILOT :

=> Le Mélilot est essentiellement un « antiphlogistique » c’est-à-dire un remède qui, principalement grâce à sa Coumarine, traite les inflammations des parties molles, les contusions et ecchymoses.

Il est phlébotonique, indiqué dans les oedèmes d’origine veino-lymphatique. A prescrire dans l’insuffisance veineuse, avec varicose et œdème des membres inférieurs, même en cas d’antécédents de thrombophlébites ; car bien que le mélilot n’ait aucun effet « fluidifiant du sang », le drainage exercé et l’action anti-inflammatoire sont des éléments préventifs de risque thrombotique. Il est indiqué dans les ulcères variqueux qu’on ne parvient à guérir qu’en réduisant l’œdème et la turgescence des varices, et en cas d’hémorroïdes.

Une grande indication, qui a fait ses preuves cliniques ces dernières décennies, est le lymphoedème du bras post-curage axillaire dans la chirurgie du cancer du sein, associé à un drainage lymphatique manuel.

=> Il a un certain effet antispasmodique sur la sphère digestive et pelvienne ; indiqué dans les coliques intestinales, et la dysménorrhée (où l’on sait maintenant que les douleurs dites « ovariennes », une fois exclue l’existence de kystes ovariens douloureux, sont dues à une stase veineuse du pelvis en période prémenstruelle, et à des varices douloureuses au niveau des ligaments larges. C’est par son action veineuse et anti-inflammatoire qu’ici encore le Mélilot apporte une décongestion viscérale, et une antalgie.

=> Son action sédative du système nerveux l’indique aussi dans l’insomnie légère ; comme un autre « lotier », le LOTIER CORNICULE.

=> En ophtalmologie : il soulage l’inflammation des conjonctivites, blépharites, et orgelets.

AUTRES USAGES :

 c’est un bon fourrage apprécié par les chevaux
 Comme aromatisant : en Suisse, le Mélilot servait à parfumer des fromages.
La coumarine sert aussi à parfumer les tabacs.

 En parfumerie, son odeur aromatique, surtout de la variété « coerulata » qui est d’avantage « musquée » est depuis longtemps utilisé dans l’équilibre subtil de certains parfums, en guise de « Musc végétal ».

RECOLTE :

Seules les sommités fleuries, feuilles et fleurs, sont récoltées ; surtout les grappes de fleurs. Faire sécher en local bien sec (pour qu’aucune contamination fongique ne puisse favoriser la présence d’anti-coagulant) ; conserver en bocaux fermés.

EMPLOI MEDICINAL et POSOLOGIE :

 en INFUSION : des sommités fleuries, 2 cuillères-à-café de fleurs séchées par tasse de 150 ml, 2 à 3 fois /jour pour des cures à visée veineuse, ou en cas de lymphoedème.

 la DECOCTION servira pour des applications locales, en compresses, sur des enflures, oedèmes post-traumatiques, varicose douloureuse

 en TEINTURE MERE : MELILOTUS OFFICINALIS TM 50 gouttes x 2 à 3 fois/j en cure de 2-3 semaines, alternée avec HAMAMELIS, ou MARRON D’INDE surtout en cas d’hémorroïdes.

 en GELULES ou comprimés : à 200mg, 300mg, 330mg…

Il a existé une spécialité à base de coumarine LYSEDEM ®15mg, spécialement conçue pour le traitement oral des lymphoedèmes du bras post-chirurgicaux, posologie quotidienne de 90 mg (soit 6 cp/j) : efficace ; malheureusement, elle a été arrêté en 1996 à cause de quelques exceptionnelles hépatites cytolytiques survenues au 5° mois de traitement.

Il reste une spécialité phlébotonique : ESBERIVEN ® en ampoule et comprimé, associant Mélilot 30 mg (dont Coumarine titrée à 5 mg) et Rutoside 250 mg ; posologie 2 cp ou ampoule/jour en 2 prises (soit : 1 cp ou 1 ampoule x matin et soir)

PHARMACOPEE FRANÇAISE :

Liste A (ansm Janvier 2019)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

1) Bibliographie générale

H. LECLERC « Précis de phytothérapie » p. 220-222

Paul-Victor FOURNIER « Dictionnaire des Plantes médicinales et vénéneuses de France » 1947, ré-éd. 2010, p. 617-619

Jan VOLAK – Jiri STODOLA « Plantes médicinales » p. 198

Pr J-P CHAUMONT, Dr J-M MOREL « Se soigner avec les plantes de Bourgogne » p. 148-149

Jacques FLEURENTIN « Du bon usage des plantes qui soignent » p. 232-233

Loïc GIRRE « Les Plantes et les médicaments » p. 102

Gérard DUCERF « L’encyclopédie des Plantes bio-indicatrices » Vol1, p.222

2) Ouvrages anciens :

Guy de CHAULIAC « La Grande Chirurgie » (de 1363) Nouvelle traduction française , et Remarques de M° Simon MINGELOUSAULX ; 1683, Tome premier, Traité II, Chap 1°, p. 371

Robert JAMES « Dictionnaire universel de médecine, de chirurgie, de chymie, de botanique, d’anatomie, de pharmacie, d’histoire naturelle », 1747, Vol 4, p. 1218-1220

François Victor MERAT, Adrien Jacques DE LENS « Dictionnaire universel de matière médicale et de thérapeutique générale » Bruxelles, 1837, Vol 3, p. 142-143

François Joseph CAZIN « Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes » Paris, 1868, p. 623-625

3) Articles scientifiques :

(classés en ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents)

BABILLOT J. « Contribution au traitement de l’insuffisance veineuse par ESBERIVEN. Etude multicentrique sur 385 cas » Gazette Médicale de France, 1980, 87 : 3242-6

CASLEY-SMITH JR, MORGAN RG, PILLER NB « Treatment of lymphoedema of the arms and legs with 5-6-benzo-(alpha)-pyrone » New Engl. J. Med, 1993 ; 329 :1158-63

CASLEY-SMITH JR « Benzopyrones in treatment of lymphoedema » Int. Angiol. 1999 March, Vol 18 (1) 31-4 Review

MURACA MG, BARONCELLI TA « I linfedemi degli arti superiori post-mastectomia. Trattamento con l’estratto di meliloto officinale » Gazz. Med. Ital, Arch. Sci. Med ; 1999, 158 :133-36

PASTURA G, MESITI M, SAITTA M, ROMEO D, SETTINERI N, MAISANO R, PETIX M, GIUDICE A. « Lymphedema of the upper extremity in patients operated from carcinoma of the breast : clinical experience with coumarinic extract from Melilotus officinalis » (art. in Italian) Italy Clin. Ter. 1999 ; 150 (6) :403-408 (Istituto Nazionale per la Ricerca sul Cancro, Genova, Italia)

PLESCA-MANEA L, PARVU AE, PARVU M, TAAMAS M, BUIA R, PUIA M « Effects of Melilotus officinalis on acute inflammation » Phytother. Research 2002 ; 16(4) : 316-19 (University of Cluj-Napoca , Romania)

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KRZAKOWA M, GRZYWACZ E. « Phenolic compounds pattern sweet clover (Melilotus officinalis) vs white clover (M. alba) revealed by ZD TLC (two-dimentional thin-layer chromatography) and its taxonomic significance » Herbapolonica 2010 ; 56(3) (University of Poznan, Poland)

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Webographie  :

www.fr.wikipedia;org

www.doctissimo.fr

www.phytovox.fr (Alain TESSIER)

www.complements-alimentaires.co

www.altheaprovence.com (Christophe BERNARD)

www.henriettes-herb.com/eclectic/kings/melilotus.html

Par Dr Dom COQUERET

Publié le mercredi 3 novembre 2021

Mis à jour le mercredi 3 novembre 2021